Avec la production record de gaz américain cette année et la promotion du gaz en tant que source d’énergie « plus propre et moins chère », une des priorités pour la Maison blanche actuelle, le ministère américain de l’énergie cherche maintenant des opportunités en Afrique dans l’exploration, la production et la monétisation du GNL.

Selon le Secrétaire à l’énergie Rick Perry, « l’augmentation des quantités de GNL américain sur le marché mondial profite à l’économie américaine, aux travailleurs américains et aux consommateurs, et contribue à rendre l’air plus propre dans le monde entier. »

La popularité du gaz importé ne cesse de croître sur l’ensemble du continent africain. Tout récemment, l’Afrique du Sud a fait part de son intention d’ouvrir son premier terminal d’importation de GNL en 2024. Pendant ce temps, la production de gaz aux États-Unis monte en flèche. Actuellement à 6 milliards de pieds cubes (Gpi3) par jour, la production devrait atteindre 10 Gpi3 d’ici la fin de 2020. Une telle conjoncture fait de l’Afrique un partenaire sensé pour les États-Unis, qui s’efforcent de consolider leur position de superpuissance énergétique.

Dans le cadre de cette mission, Steven Winberg, Secrétaire adjoint à l’énergie fossile, se joindra à 22 ministres panafricains lors du sommet de la Semaine africaine du pétrole au Cap, en novembre prochain. Il profitera de l’événement pour présenter au continent les points de la politique énergétique américaine, et esquisser une vision pour un engagement plus profond des États-Unis en Afrique dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’électricité. Cette vision semble devoir englober l’accroissement des échanges commerciaux et des investissements bilatéraux entre les États-Unis et l’Afrique, les États-Unis mettant à disposition des capitaux potentiels pour des coentreprises et cofinançant des infrastructures de GNL pour les pays africains en manque d’énergie.

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