Des affrontements ont opposé ce mercredi après-midi forces de l’ordre et partisans de l’opposition zimbabwéenne. En effet, les partisans de l’opposition accusent la commission électorale de fraudes après l’annonce des résultats partiels des élections générales donnant la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis 1980, la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Depuis, le climat est électrique dans la capitale. « La police de la République zimbabwéenne voudrait confirmer la mort regrettable de trois personnes pendant les émeutes et la mêlée qui s’est produite dans le centre de Harare », a déclaré la porte-parole de la police Charity Charamba à la télévision nationale.

 

Tout a commencé en début d’après-midi quand plusieurs centaines de manifestants de l’opposition se sont regroupés devant les bureaux de la commission électorale où sont dépouillés les résultats des élections. La police a dû faire usage de la force des des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Ce qui a provoquer d’importants mouvements de foule dans tous les sens. « Je me suis réfugiée dans un immeubleL’armée a commencé à pourchasser les journalistes et à leur taper dessus. Ils ont même cassé la caméra d’un journaliste de télévision » témoigne la journaliste de RFI. De son côté, le président sortant Emmerson Mnangagwa tient l’opposition notamment son principal adversaire  à la présidentielle pour «responsable» de ces violences. L’opposition pour sa part a condamné l’intervention musclée de l’armée et  pointe doigt le pouvoir d’être responsable de cette barbarie sur les population.

La tension reste vive dans le pays principalement à la capitale Harare alors que l’on s’apprête à donner les résultats de la présidentielle qui met au coude-à-coude le leader du MDC et le président sortant. L’on redoute une escalade de violence une fois les résultats de la présidentielle proclamées.

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