
Icône et héros national de la lutte pour l’indépendance de son pays, l’ancien président du Zimbabwe, Robert Mugabe, est décédé le 06 septembre dernier du Côté du Singapour à l’âge de 95 ans. Alors que beaucoup se demandaient encore de quoi serait mort le vieille homme, c’est le chef de l’État actuel du Zimbabwe, qui sort du silence pour révéler la cause de la mort de son prédécesseur.
« Il avait un cancer avancé, et a dû être retiré du traitement de chimiothérapie parce qu’il n’était plus efficace, avant sa mort » a révélé le président Mnangagwa. L’actuel président zimbabwéen fait ainsi allusion à la cause probable de la mort de Robert Mugabe. Poursuivant, le chef de l’Etat a admis qu’il avait même l’intention d’aller rendre visite à l’ancien leader et panafricaniste à Singapour, après la Conférence de la TCAD à Tokyo au Japon, le mois dernier. Emerson Mnangagwa a fait ces révélations samedi à New York lors d’une rencontre avec les partisans de la Zanu-PF vivant en Amérique du Nord.
Rencontre au cours de laquelle, Mnangagwa a informé les partisans de la ZANU-PF de la disparition du chef fondateur du Zimbabwe à Singapour. « En fait, lorsque nous avons discuté de la question, il s’est avéré que le traitement avait cessé, que les médecins avaient arrêté le traitement, la chimiothérapie, premièrement, en raison de l’âge et aussi parce que le cancer s’était propagé et que cela n’aidait plus. Il serait revenu à la maison, mais la famille a dit qu’elle voulait rester. Bien sûr, ils auraient voulu que je vienne à Singapour, mais il y avait aussi notre vice-président, le général Chiwenga, qui est dans un hôpital militaire à Beijing, qui était sur le point d’entreprendre une opération majeure », a déclaré le président Mnangagwa.
Il faut dire que déjà début août, Mnangagwa avait dépêché une délégation composée du secrétaire en chef du cabinet du président et du cabinet, Dr Misheck Sibanda (chef de la délégation) le médecin personnel de Mugabe, le professeur Jonathan Matenga et le directeur-Général au Bureau du Président et Ambassadeur du Cabinet Isaac Moyo, pour vérifier la santé de Robert Mugabe avant qu’il ne se rende au Singapour où il se soignait depuis des années, pour poursuivre le traitement.