Jeudi soir, une dizaine de personnes ont été tué en RDC par un soldat en fuite après avoir tenté de racketter deux civils dans la cité de Sange. Après le drame, la tension est montée d’un cran ce  vendredi matin avec la révolte de la population.

En effet, d’après plusieurs témoins, c’est jeudi vers 20 heures locale lorsque le soldat regagnait la caserne qu’il croise deux civils sur son chemin. Il menace l’un et tente de lui ravir son téléphone, une pratique très courante à Sange. Une des victimes lance alors un cri de détresse, et plusieurs personnes accourent à leur secours. C’est ainsi que l’homme en uniforme tire d’abord en l’air pour tenter de disperser la foule avant de tirer sur les personnes présentes afin de pouvoir se tirer d’affaire. Plusieurs personnes meurent sur place. D’autres qui se trouvaient sur le chemin du corps habillé n’ont pas été épargnées. Certains blessés sont décédés dans la nuit, selon nos sources.

D’après le chef de la cité de Sange, qui donne un bilan provisoire de 12 morts et sept blessés, le tireur était « impossible à maîtriser ». Et selon les dernières informations, il n’a pas encore été capturé. Ce qui a provoqué la colère des habitants qui ont exposé ce vendredi matin les corps des victimes sur la chaussée. Des pneus  y ont été brûlés pour protester contre cette forfaiture. Le président congolais Félix Tshisekedi dit avoir appris avec « consternation, le crime odieux perpétré » à Sange et qu’il condamne « avec fermeté cet acte ignoble ».

Il faut dire que les corps habillés sont très souvent cités dans des actes odieux dans la région depuis de nombreuses années. Notamment dans les actes de vols et assassinats.

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