Le partenariat entre l’Europe et les pays en voie de développement pour les essais cliniques (EDCTP) accorde un financement de 10 millions d’euros sur cinq ans pour le projet « WANECAM 2 », une collaboration unique entre les chercheurs sur les médicaments antipaludiques d’Afrique et d’Europe, originaires de dix établissements universitaires, une société pharmaceutique (Novartis), et un partenariat à but non-lucratif dont l’objectif est de favoriser le développement de nouveaux médicaments (Medicines for Malaria Venture).

Cette subvention va soutenir les essais cliniques en Afrique sur une nouvelle combinaison antipaludique, KAF156 (ganaplacide) et luméfantrine, à prise unique quotidienne. Le composé KAF156 a démontré qu’il avait le potentiel de traiter le paludisme résistant et pouvait être administré sous la forme d’une dose unique ; la subvention contribuera également à construire et renforcer les capacités de recherche dans les quatre pays participants : Burkina Faso, Gabon, Mali et Niger.

Le partenariat entre l’Europe et les pays en voie de développement pour les essais cliniques (EDCTP) a accordé un nouveau financement de 10 millions d’euros sur cinq ans visant à soutenir les essais cliniques en phase finale portant sur une combinaison de médicaments antipaludiques de nouvelle génération comprenant le composé KAF156 (ganaplacide). Ces essais seront réalisés dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale : Burkina Faso, Gabon, Mali et Niger.

Dirigées par le consortium WANECAM (Réseau d’Afrique de l’Ouest pour les essais cliniques sur les médicaments antipaludiques), dix organisations universitaires [1] basées en Afrique et en Europe collaboreront avec l’organisme à but non-lucratif Medicines for Malaria Venture (MMV) et la société pharmaceutique Novartis pour développer son composé KAF156 en combinaison avec une nouvelle formulation de luméfantrine. L’objectif est de faire progresser le développement d’une nouvelle thérapie antipaludique indispensable, tout en renforçant les capacités de développement d’essais cliniques en Afrique.

Les partenariats globaux ont réalisé des avancées non-négligeables dans le domaine du contrôle du paludisme au cours des 20 dernières années, cependant le rythme de progression a récemment connu un ralentissement [2]. Un récent sondage auprès de spécialistes africains du paludisme [3] a révélé leur grande inquiétude à propos de la résistance à certaines normes actuelles de traitement par excellence – les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT) – en Asie, et à propos de la probabilité que cette résistance puisse se propager à l’Afrique, soulignant ainsi le besoin urgent de médicaments antipaludiques novateurs faciles à administrer.

Le Professeur Abdoulaye Djimdé, chercheur principal, de L’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako, et coordinateur du groupe WANECAM, a déclaré : « Nous accueillons favorablement le soutien généreux de l’EDCTP et sommes reconnaissants de son engagement à long terme en faveur du développement clinique en Afrique – et plus particulièrement de leur soutien à la recherche clinique dans les maladies sévères comme le paludisme. Ce soutien est vital pour accélérer le développement de ce nouveau composé indispensable. La collaboration africaine avec un groupe d’experts internationaux dans le cadre de ce programme peut permettre de garantir que les essais soient achevés rapidement et conformément à des normes de qualité supérieures. Etant donné l’existence d’informations selon lesquelles il existe une résistance à l’artémisinine et aux combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT), il est essentiel de disposer de nouveaux médicaments antipaludiques prêts à être utilisés ».

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