Ancienne ministre de la première puissance économique d’Afrique le Nigeria, en 2000 et entre 2011 et 2015, Ngozi Okonjo-Iweala, a été aussi Directrice Générale de la Banque Mondiale.
Elle jouit donc d’une riche expérience qu’elle devra mettre à la disposition du puissant » oiseau bleu ». Diplômée de Havard, elle est reconnue pour être une adepte des politiques de rigueur. Cette économiste réputée n’est pas à sa première pour des conseils d’administration. A 64 ans, elle siège déjà à la banque Lazard et conseille Standard Chartered.

Cette nomination intervient à un moment crucial de l’histoire de Twitter qui, comme d’autres géants de la Silicon Valley, font face à des critiques pour le manque de diversité de leurs conseils d’administration. L’entreprise compte ainsi trois administratrices pour 10 membres. Et seulement 38% de femmes employées, fin 2017. Twitter fait ainsi un coup double en nommant parmi ses administrateurs Ngozi Okonjo-Iweala, qui, non seulement est une femme mais surtout une femme africaine.
Malgré les critiques contre sa nomination du fait qu’elle n’est pas une utilisatrice assidue de Twitter, c’est tout de même un bon signe car son aura sera une belle passerelle vers le continent africain, où le réseau social connaît une popularité grandissante, auprès de la classe jeune et en matière de politique.
Elle n’est pas restée insensible à bla vague de félicitations qu’elle reçoit suite à sa nomination. Sur son compte Twitter, Ngozi Okonjo-Iweala a dit sa reconnaissance à toutes ces félicitations. « Reconnaissante pour l’effusion de félicitations, d’amour et de soutien de toutes les parties du monde sur le rendez-vous sur Twitter, y compris de nos anciens dirigeants », et elle ajoute dans un deuxième tweet : « Je suis particulièrement reconnaissante pour l’amour et le soutien de mes compatriotes, Nigérians et Africains ».
C’est donc une fierté pour l’Afrique de compter une de ses compatriotes parmi les membres du conseil d’administration d’un si grand outil de communication.