Alors que la page de la Présidentielle de 2020 se tourne pour ouvrir devant Faure Gnassingbé un 4ème mandat pour lequel certains se sont battus, que des révélations troublantes viennent faire tomber le mythe d’incorruptibilité qui entourait encore le Président National du PNP Tikpi Salifou Atchadam. Des accusations assez graves venant d’un membre très influent du parti rouge au cheval blanc qui laissent sans voix les farouches contestataires et braves militants du PNP.
Disparu des radars de la politique togolaise depuis le dernier trimestre de l’année 2017, pour des raisons liées à sa sécurité selon certains de ses proches, le Président National du Parti National Panafricain serait dans les bonnes grâce d’une multinationale en Guinée Conakry, laissant à leur triste sort les nombreux militants et sympathisants qui avaient à tort ou à raison pensé que le seul leader incorruptible capable de déboulonner le régime en place était bien Tikpi Atchadam.
Dans un échange téléphonique avec le très sulfureux vis-à-vis un « audionneur » assermenté du PNP, dont leveil.tg a reçu copie, l’ancien bras droit de Tikpi Atchadam Ouro-Djikpa Tchatikpi a fait de troublantes révélations.
Selon lui, le Président Guinéen aurait clairement dit à Atchadam de se calmer qu’il est trop pressé dans la conquête du pouvoir, qu’il manque d’expérience et que lui-même Kondé a fait 40 ans dans l’opposition et Gbagbo 30 donc qu’il se calme et que lui ( Alpha Condé NDLR) l’aidera à accéder au pouvoir après. C’est la raison pour laquelle on lui a trouvé un emploi dans la société de Bolloré où il gagne de fortes sommes d’argent à en croire le même échange téléphonique.
La même source indique que Tikpi ne serait pas seul à émarger dans les registre du géant mondial de la manutention, mais qu’il serait avec son conseiller Imam Hassane Mollah de Sokodé. Si cette information est fausse pourquoi depuis là, Atchadam ne démentirait pas ? Ajoute-t-il
Ces accusations portées sur les premières sommités du PNP si elles sont avérées risquent de décourager les quelques militants qui sont encore restés fidèles au parti.
C’est en substance la révélation qui vient mettre au goût du jour la problématique de la sincérité et de la fidélité des leaders de l’opposition envers le peuple qu’ils ont toujours utilisé comme du bétail pour les contestations.
On se souvient que Ouro-Djikpa Tchatikpi avait été arrêté et gardé au Service Central de Recherches et d’Investigation Criminelles pendant plusieurs jours avant d’être libéré. Au lendemain de sa libération lui et son mentor ne vibraient plus en phase et le Conseiller spécial a été exclu du parti.
Au regard des relations tumultueuses entre les deux personnalités les plus en vue du PNP entre 2017 et 2019, on se demande si ces déclarations ne cachent pas mal une vengeance ?
Pour rappel le PNP a été en Août 2017 le fer de lance des gigantesques manifestations contre le régime de Lomé.
Source: leveil.tg, titre changé