Dans son élan vers la construction d’un véritable Etat de droit, le Togo a mis en œuvre un vaste programme de modernisation de sa justice afin de la rendre d’une part plus crédible aux yeux des citoyens et d’autre part de faire d’elle un outil de promotion du monde des affaires.

Les nombreuse réformes entreprises visent qu’un seul objectif : mettre fin aux difficultés d’accès au système de justice, à son manque d’efficacité dans le traitement des dossiers, aux problèmes de corruption qui minent le secteur. .

Désormais, pour le gouvernement, le justiciable doit être au centre des priorités. Ne dit-on pas souvent que la justice est le dernier rempart du citoyen si l’on se sent victime d’injustice.

Pour mémoire, c’est suite à l’adoption par le gouvernement togolais des 22 engagements en 2004 et à la conclusion de l’Accord Politique Global en 2006, que la justice togolaise considérée depuis lors comme un vecteur de la consolidation de l’Etat de droit a entrepris sa mutation.

Grâce aux rapports issus de différentes enquêtes, le Programme National de Modernisation de la Justice (PNMJ) a été élaboré et considéré comme politique sectorielle pour la période 2005-2010. L’UE, la coopération française ainsi que les Nations-Unies ont apporté leur appui à sa mise en œuvre. Qu’en est-il aujourd’hui de ce programme de modernisation ?

Dans une série d’articles que nous consacrons au secteur de la justice togolaise tout au long de cette semaine, nous reviendrons sur les progrès enregistrés dans ce secteur, depuis la mise en œuvre du vaste programme de modernisation de la justice initié par le gouvernement du Togo, décliné en plan sectoriel sur la période 2005-2010.

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