
Comme dans n’importe quel secteur, il y a aussi dans le secteur agricole, des fières plus porteurs en termes de marché et d’offres d’emploi. Une étude de la Banque Mondiale a permis l’identification de filières à fort potentiel de marché et d’emplois.
En effet, 9 filières agricoles ont été identifiées comme pouvant être des solutions à l’épineux problème d’emploi et d’autonomisation des jeunes. Il s’agit selon les conclusions de l’étude conduite par la Banque Mondiale et de la GIZ dont l’objectif est d’appuyer le Togo dans l’évaluation des options d’inclusion économique des jeunes, les togolais notamment les jeunes, gagneraient mieux en se lançant dans les filières agricoles telles que: l’ananas, l’apiculture, l’aquaculture, le karité, le sésame, le soja, les champignons, le fonio ou les légumes que dans la culture du coton, du café-cacao, et de l’anacarde. Plusieurs raisons ont conduit à une telle conclusion. D’après cette l’étude qui confirme que le coton reste la première culture d’exportation du Togo, elle notre tout de même que la pénibilité de sa récolte due à son caractère manuelle, attirerait de moins en moins la couche juvénile vers la filière. Aussi, les fluctuations répétitives des cours mondiaux du coton et du Café-Cacao constitueraient de sérieux facteurs défavorables pour que les jeunes optent pour ces filières.
Ce résultat préliminaire de cette étude, permettra après validations, d’identifier les chaînes de valeur porteuses et les besoins en investissements et en développement de compétences des acteurs afin de faire face à la problématique de l’emploi et de l’autonomisation des jeunes qui constituent 58% de la population active. La ministre Victoire Tomegah Dogbé, du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, pense que ces données appellent à un dialogue sur l’importance d’une meilleure inclusion économique des jeunes dans des filières agricoles. La représentante résidente de la Banque Mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué a pour sa part estimé que « la promotion des chaînes de valeur porteuses, contribuera à l’intégration de l’offre et de la demande de la main d’œuvre dans le secteur agricole qui détient, un grand potentiel de croissance et d’emploi au Togo »
Cette étude confirme à n’en point douter, l’adage selon lequel, « la houe ne trompe jamais ». Les jeunes sont donc invités à faire miens les résultats de cette étude afin d’investir dans ces secteurs porteurs.