Au regard de l’impact socioéconomique incontestable des Filets sociaux et services de base (FSB) vis-à-vis des ménages togolais, on peut soutenir que les dirigeants ne se sont pas trompés en mettant en marche le projet il y a trois (03) ans. Pour poursuivre dans la dynamique en vue d’endiguer définitivement la pauvreté dans le pays, un projet de plusieurs milliards a été lancé.

En effet, assurer aux communautés démunies un meilleur accès aux infrastructures socio collectives de base (éducation primaire, soins de santé, eau, assainissement) et une protection sociale, les intégrer au processus de développement, empêcher la pauvreté de gagner du terrain en milieu rural, semi-urbain et urbain… sont les principaux résultats escomptés à travers la mise en place des projets FSB et le projet EJV. Progressivement, ils se concrétisent, à la grande joie des bénéficiaires.

Les Filets sociaux et services de base englobent les sous-projets d’infrastructures, les cantines scolaires pour les écoliers, les transferts monétaires trimestriels pour les ménages nécessiteux, les formations utiles à la mise en place et/ou l’extension des activités génératrices de revenus. C’est ainsi qu’en janvier 2021, on estimait la somme totale dépensée dans le cadre de la mise en œuvre du projet à 23 milliards de francs CFA. Mercredi le 23 juin 2021, la Banque mondiale a autorisé un financement additionnel de 11 milliards pour le projet de Filets sociaux et services de base (FSB). Cet argent permettra aux autorités de renforcer l’aide économique d’urgence apportée aux populations afin de les aider à résister au mieux aux conséquences non souhaitées de la crise sanitaire.

Les FSB et le projet d’Opportunités d’emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) représentent actuellement deux actions phares coordonnées par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) pour un Etat plus heureux.

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