
Au Togo, depuis ce mardi 1er septembre 2020, le Système Automatisé de Marquage des Produits mis en oeuvre par l’Office Togolais des Recettes (Otr) est désormais opérationnel.
En effet, pour se rendre compte de l’effectivité de l’entrée en vigueur de ce système lancé depuis 2018, la Commission de Suivi et d’Implémentation du Projet SICPA était en visite de terrain mardi dans plusieurs entreprises de la place. L’objectif est de s’assurer de l’opérationnalisation du Système Automatisé de Marquage des produits dans ces entreprises. Ainsi, tour à tour, les membres de la commission ont eu à visiter la Société Nouvelle de Boisson (SNB), la Brasserie BB-Lomé, la société voltic et la société Cristal. Le commissaire Adoyi Esso-wavana des impôts, s’est réjoui de l’accueil favorable dont les entreprises ont fait preuve vis-à-vis de ce projet. « Nous avons décidé de faire un tour pour nous s’assurer que le système a effectivement démarré au niveau des entreprises, et nous nous sommes rendus compte que les entreprises ont accueilli favorablement les réformes » a-t-il laissé entendre.
À l’issue de cette tournée, le constat est clair, toutes ces structures ont pris les mesures en vue du marquage automatique des produit avec les installations appropriées en la matière. « Nous sommes allés s’assurer que les installations en vue de la solution automatisée des marquages sont au point. Tout est en bonne marche » s’est félicité le Pré Simféitchéou, président du comité de suivi de l’implémentation de la SICPA avant de rappeler qu’à l’étape de la société Voltic, 11 000 bouteilles étaient déjà marquées. Pré Simféitchéou a tenu à féliciter les différentes entreprises pour avoir accepté de mettre en oeuvre ce mécanisme « nous avons tenu au nom du chef de l’État à féliciter ces sociétés qui ont accepté mettre en place ces installations en vue du marquage automatisé » a-t-il indiqué.
Il convient de rappeler que le marquage des produits a pour principaux objectifs : le suivi de la production des produits concernés pour simplifier la collecte des taxes ; la promotion de l’économie légitime ; la suppression des productions illicites, des importations illégales, la fabrication et la vente des produits contrefaits.