Des milliers de femmes vivent de la transformation de poissons sur la plage de Lomé et les bordures de cours d’eau du Togo. Elles employaient des techniques traditionnelles de fumage qui nuisaient à leur santé et entachaient la qualité des produits.
En effet, la pêche contribue à 4% au PIB agricole et à 1,3% au PIB national. Ces acteurs font vivre directement ou indirectement près de 150.000 personnes. Quatre (04) types de produits de pêche transformés sont commercialisés et classés comme suit : le fumé (41%), le salé-séché (20%), le frit, le fermenté (13%), et le braisé (2%).
Ainsi, dans la préfecture du Golfe, 60% des produits transformés sont fumés et les autres types de produits transformés occupent chacun 20% (le fermenté séché et le frit). Dans la préfecture des Lacs, le fumé et le salé-séché occupent la première place avec chacun 22% mais apparaissent également la friture (5%) et le braisage (5%) de certaines espèces pour les restaurants qui sont au bord de la plage.
La chaîne de valeur secteur de pêche et produits transformés, est donc un maillon important du développement de l’économie togolaise. Et la promotion de cette chaîne de valeur par le PASA, vient à point nommé.