Le gouvernement togolais a fait du renouvellement du réseau routier du pays une de ses priorités depuis 2010 avec le lancement de la politique des grands travaux. Cette politique a permis d’investir près de 1000 milliards dans le renouvellement des infrastructures routières du pays sur les dix dernières années. Pour les cinq prochaines années, le pays entend investir encore le même montant dans le domaine des infrastructures routières.
En effet, selon les pouvoirs publics togolais, au cours des cinq (05) prochaines années, ils comptent débloquer garder le cape de la politique de renouvellement du système routier du pays. Ainsi, il est prévu la mobilisation de près de 1000 milliards qui seront consacrés à la construction et à la réhabilitation des routes. L’objectif de cette politique est d’améliorer le réseau routier. Cette détermination des dirigeants togolais qui cadre en effet avec les objectifs de développement durable (ODD), a séduit des partenaires techniques et financiers qui se sont ralliés à la cause du gouvernement togolais.
Ainsi, comme grands chantiers annoncés ai cours de ces cinq années, le dédoublement de la route nationale nº1 de Lomé à Cinkassé. Déjà, les travaux du tronçon Davier-Atakpamé dont le financement est déjà bouclé, ne devraient plus tarder. En est de même des travaux de la route Nationale Nº5 Lomé-Kpalimé, qui seront réalisés par le géant des BTP d’Afrique, EBOMAF, démarrent courant ce mois d’avril
Rappelons qu’il s’agit pour le gouvernement à travers cette politique de renouvellement des infrastructures routières, de désengorger le trafic routier, réduire les coûts qui y sont liés, répondre aux problèmes des transporteurs routiers, fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays et favoriser le brassage culturel afin de booster le développement du pays. Comme dirait l’autre la route du développement passe par le développement de la route.