Le débat sociopolitique s’amplifie ces derniers jours après la sortie de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette institution chargée au Togo organise les élections, poursuit ses activités en se basant sur le quorum, 13 membres sur 17. Le bureau de la direction dirigé par le professeur Kodjona Kadanga a dévoilé mardi dernier le chronogramme des trois élections en vue au Aller. Il s’agit des élections locales, du référendum et des législatives. Les deux premières élections sont prévues pour le 16 décembre 2018, les législatives, le 20 décembre.

Mais la grande question à laquelle beaucoup de Togolais veulent avoir une réponse claire afin d’avoir le cœur apaisé, est celle des qualifications constitutionnelles et institutionnelles. Et précisément, c’est cette question qui agite la classe politique particulièrement au sein de la C14.

Pour les responsables de la coalition, pas question de participer aux élections qui ne rassurent pas. Et à ce sujet, le gouvernement est en train de prendre des dispositions pour ramener le débat au parlement. Le ministre Gilbert Bawara de la fonction publique, l’un des hommes de Faure Gnassingbé, rompt le silence dans une interview à nos confrères de nouvelles.

Dans cette interview, M. Bawara donne plus d’assurance à la population sur la disponibilité du gouvernement qui participe à tout faire pour la mise en œuvre complète de la feuille de route. Pour M Bawara, continuer à entretenir des polémiques et des problèmes sans problème sur le sujet qui ne sont pas, est inutile. C’est pourquoi, dit-il, pour le gouvernement, la feuille de route, les décisions ainsi que les recommandations de la CEDEAO sont appliquées et mises en œuvre de manière globale et intégrale. Elles ne font pas de manière sélective sur le fond que sur la forme.

« De manière spécifique, les structures constitutionnelles sont réalisées et elles seront de préférence par voie référendaire », a déclaré dans une interview le ministre Bawara. Et de préciser que la feuille de route de la discipline est une recommandation des chefs d’état de cette institution qui ont recommandé l’adoption de moyens par voie parlementaire dans le cadre de leur mise en œuvre. Les cours sont les soumissions aux consultations électorales

Pour ce qui concerne le respect des recommandations de la feuille de route, le gouvernement est conscient. C’est pourquoi, M Bawara, les jours suivants, le gouvernement va adopter et soumettre un projet de loi de révision constitutionnelle à  l’assemblée nationale.

«Parlant du référendum», «Je suis en droit de penser qu’il constitue une option ultime de recherche de pertinence et de savoir en cas de blocage ou d’échec du débat et du vote à des fins nationales».

source: togotimes

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here