Les actions du Togo ont pour objectif de réduire les nouvelles infections. Sur ce tableau, les progrès sont significatifs (-31 %) même si, comme dans la plupart des pays dans l’UEMOA et en Afrique de l’Ouest et du Centre, ils restent en deçà du taux de réduction fixé par la communauté internationale d’ici 2020.

Rappelons que d’ici 2020, la communauté internationale avait fixé comme cible de réduire de 75 % le nombre des nouvelles infections par rapport au niveau de 2010. Pour se faire le gouvernement intensifie et facilite l’accès aux ARV. Plus de 70 000 Togolais sont sous ARV (antirétroviraux). Un traitement qui est malheureusement lourd, mais qui permet de lutter contre la maladie. Le protocole est actuellement contraignant avec la prise d’une dizaine de comprimés chaque jour à heure fixe. Pour alléger les choses aux malades, ils pourront bientôt bénéficier d’une seule prise quotidienne ; un seul comprimé avec de nouvelles molécules plus efficaces.

L’objectif des traitements antirétroviraux actuels est de maintenir les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en bonne santé, en évitant la progression de la maladie vers le stade SIDA.1. Ainsi, il est fréquent d’entendre parler ‘d’indétectabilité’ lorsque l’on parle du VIH et de traitement ARV. Ce terme est employé lorsque l’on parle de la charge virale : c’est-à-dire la quantité de virus dans le sang ne peut être détectée dans les analyses sanguines. Avec les traitements disponibles, l’objectif est de rendre la charge virale dans le sang indétectable en quelques semaines à quelques mois. Des tests sanguins sont réalisés régulièrement pour s’assurer que la charge virale demeure indétectable dans le temps.

Aujourd’hui, une personne vivant avec le VIH, traitée et dont la charge virale est indétectable depuis plus de 6 mois, a un risque négligeable de transmettre le virus à son partenaire lors d’un acte sexuel non protégé.

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