Les autorités togolaises ne font pas d’économie de moyens quand il s’agit d’améliorer le bien-être des habitants. Depuis des années, de grands projets sont mis en branle ; le dernier en date est le Plan national de développement (PND) qui réserve une part de 65% pour les investissements privés avec un accent mis sur le Partenariat public-privé (PPP).

En effet, aujourd’hui, des secteurs font les choux gras de cette stratégie bénéfique notamment l’agriculture qui fournit 20% des recettes d’exportation. Ainsi, pour mener à bien le PND, l’Etat a créé Togo Invest dont l’objectif est de nouer des partenariats public-privé sur de grands projets à travers des investissements stratégiques. Ces partenariats permettent d’enregistrer des résultats reluisants dans le secteur agricole qui représente 40% du PIB du pays. Il s’agit notamment de la transformation du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa) en société anonyme, un an après sa création. Il a mobilisé 14 milliards de francs CFA auprès des établissements financiers nationaux et internationaux. Cette somme a profité à 144 000 acteurs agricoles dont 123 000 producteurs, le tout couronné par la création de 162 678 emplois directs et indirects. En 2020, 26 milliards de francs CFA ont été mobilisés sur les 50 milliards prévus, malgré les impacts socioéconomiques provoqués par la pandémie de coronavirus.

En outre, il y a la réduction significative du coût d’acquisition des intrants agricoles ; l’exonération des taxes et droits fiscaux sur les équipements et matériels agricoles ; l’élaboration de la carte de fertilité des sols ; la création des pôles de développement économique régionaux à travers les projets de désenclavement des zones rurales à fort potentiel agricole. Toutes ces réformes ont été consolidées par celles opérées pour améliorer le climat des affaires en occurrences les mesures prises pour faciliter la création d’entreprises ; l’exécution des contrats ; le nouveau code des investissements ; la sécurisation des investissements à travers des dispositions réglementaires prises dans le domaine judicaire ; l’obtention de prêt et la dématérialisation des opérations douanières à l’importation et à l’exportation…

Il est donc une évidence que les pouvoirs publics togolais, prennent à bras le corps, le développement à la base qui constitue une priorité des priorités pour le chef de l’État Faure Gnassingbé qui, très a mis en place le ministère du développement à base. Ministère à qui il a confié la responsabilité de veiller au développement économique et social des populations depuis la base. Car, aucun pays ne peut amorcer son développement et son émergence sans que la population à la base ne se développe économiquement.

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