Au cours de leur réunion de haut niveau en 2016, les Chefs d’États se sont engagés à accélérer et intensifier la lutte contre le VIH pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Pour y parvenir les pays ont mis en place plusieurs stratégies et actions notamment la hausse des fonds alloués au secteur de la santé.

En effet, pour tenir un tel engagement, il est apparu nécessaire que des actions vigoureuses soient menées sur le terrain pour éviter que cet engagement ne soit un vœu pieux. Ainsi, jusqu’à récemment, les bons résultats engrangés par le Togo dans la lutte contre la maladie engloutissent des fonds importants dont 80 % proviennent de l’extérieur comme c’est le cas dans les autres pays de l’efface UEMOA. Le gouvernement du Togo, décide alors d’allouer un peu plus de son budget national au secteur de la santé afin de réduire l’apport extérieur dans ce secteur prioritaire qu’est celui de la santé.

Aujourd’hui, grâce à cette volonté politique des plus hautes autorités togolaises, le Togo affiche l’un des meilleurs taux de financement domestique dans l’espace UEMOA avec un taux de (19,30 %) après le Mali et le Sénégal qui arrivent respectivement premier avec (29.00%) et deuxième avec (26 %). Dans le courant de l’année 2020 il est prévu d’élaborer un nouveau cadre stratégique national 2021 – 2025 qui gardera le cap des efforts avec pour priorités la réduction des nouvelles infections, des décès liés au VIH, l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant.

Cela dit, les efforts doivent être maintenus et accentués en particulier pour des populations avec une plus grande vulnérabilité : enfants, adolescents, filles et jeunes femmes, certaines catégories d’hommes et populations clefs.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here