
Ainsi, dans une approche par pédagogie pour mieux faire imprégner les producteurs des techniques, des champs expérimentaux appelés Champs-Écoles Agriculteurs (CEA) sont crêtes pour permettre aux producteurs de suivre la pratique de ces techniques « Nous avons mis sur pied des Champs-Écoles Agriculteurs (CEA) , une approche participative initiée par le PPAAO-TOGO pour le renforcement des capacités des communautés en vue d’augmenter leur production agricole et leurs moyens d’existence de manière adaptée au contexte local. Il s’agissait donc d’introduire des semences sélectionnées au profit de trois sous-parcelles. L’une laissée sans sarclage, la seconde sarclée, et la troisième qui a fait usage d’herbicides sélectifs. Ce champ école suivi, a donné des résultats positifs évalués par les paysans eux même. Ces derniers l’ont répliqué dans leurs champs et ont trouvé que ces techniques étaient nettement avantageuses que celles qu’ils adoptaient. » Aujourd’hui, grâce à cette méthode, les producteurs multiplient par deux, trois voire quatre leurs anciennes productions.« Avant on avait entre six(06) et huit ( 08) sacs de maïs à l’hectare mais avec les techniques du PPAAO-TOGO, nous sommes arrivés à 15 sacs de 100 kilogrammes. » explique un producteur bénéficiaire de ces techniques très heureux car sa vie a changé avec l’amélioration de ses revues.
Pour rappel, l’un des problèmes de l’agriculture togolaise reste la non maîtrise des mauvais herbes qui ont d’énormes conséquences sur la productivité des cultures et ricochet, sur le revenus des agriculteurs.