
Face aux nombreuses difficultés auxquelles font face les détenues dans les maisons de détention, le Parti Démocratique Panafricain, (PDP), propose comme solution, à ces problèmes, une gestion privatisée des prisons.
E’ effet, dans une note rendue publique par le parti, l’on peut lire « Pour un suivi efficient, une meilleure protection des détenus dans les maisons carcérales et surtout afin de résoudre durablement le problème de la surpopulation dans les prisons du Togo, il urge, selon les idéaux du PDP, que le gouvernement revoie le mode de gestion des établissements pénitentiaires. » Ainsi, pour le PDP, il est temps d’opter pour une gestion déléguée ou une gestion mixte des prisons du Togo ou du moins, qu’une partie de certains services soit délégués « Un certain nombre de services, plus ou moins importants, doivent être délégués par l’administration pénitentiaire à des entreprises privées. » indique le PDP. Ainsi diverses missions seront sous-traitées à des entreprises privées, notamment la maintenance, le travail ou la formation professionnelle.
Pour Innocent Kagbara, « cette forme de gestion sera ainsi en partie déléguée à une ou plusieurs entreprises qui participeront au quotidien au fonctionnement de l’établissement pénitentiaire aux côtés des agents de l’administration. » La gestion déléguée dans le secteur carcéral permettra l’externalisation de certains services au profit du secteur privé et la conclusion de partenariats public-privé pour la construction de nouveaux établissements. À travers ce mode de gestion, la situation du parc pénitentiaire togolais marqué par une suroccupation chronique et les conditions indignes de détention seront décantée. « Les politiques pénales, de construction ou de rénovation menées depuis n’ayant pas véritablement apporté de solution satisfaisantes à ce problème, faire participer le secteur privé sera la réponse la plus rapide et la moins coûteuse à cette situation. » indique le PDP dans sa proposition. Cependant, le parti indique « Aucune des fonctions de direction, de surveillance ou de greffe ne sera assurée par un partenaire privé, quelle que soit sa qualité ou son expertise. »
Grâce donc à cette nouvelle de gestion public-privé, l’intégralité des nouveaux établissements pénitentiaires seront conçus et construits en partenariat avec le secteur privé et tous seront en gestion déléguée.