Au Togo, pour renforcer la lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes, le gouvernement a lancé le Paeij-SP. Un projet qui porte déjà les fruits.
Le Paeij-SP prend en compte les filières mais, manioc, soja, les petits ruminants et les volailles. Au 30 juin 2021, 28 PME/PMI issues de 10 chaînes de valeurs agricoles ont été appuyées ; 1 420 primo-entrepreneurs individuels et 2 135 groupements ont été accompagnés. Ils ont ensuite intégré les chaînes de valeurs agricoles. 13,3 milliards de francs CFA de crédits ont été alloués à 20 PME/PMI, 774 primo-entrepreneurs individuels et 1 159 primo-entrepreneurs en groupements, soit 700 millions de francs CFA de crédits supplémentaires octroyés par rapport au montant initial du projet estimé à 12,6 milliards. Le Paeij-SP a facilité la création de 35 000 emplois directs, contre 19 600 initialement prévus.
Grâce aux financements du Paeij-SP, les chaînes de valeur ont développé leurs activités comme la production, l’écoulement des produits, offrant ainsi des opportunités d’emplois aux jeunes. De plus, les formations en entrepreneuriat organisées en faveur des producteurs promeuvent l’entrepreneuriat dans les secteurs à fort potentiel. Aujourd’hui, les acteurs de la filière manioc ont une unité de transformation dirigée par la Nouvelle société de commercialisation des produits agroalimentaires (NSCPA). Basée à Atakpamé, inaugurée en mai 2021 et financée à hauteur de 1,3 milliards de francs CFA, elle a une capacité de transformation de 50 tonnes de manioc par jour.
Par ailleurs, 02 entreprises font la fierté du projet. Il s’agit de JCAT et d’Agrokom, des structures spécialisées dans la production, la transformation et la distribution du soja et de la noix de palme. Au vu des résultats obtenus par le Paeij-SP à quelques mois de sa fin, il est clair qu’il laisse des traces positives ineffaçables dans la vie des jeunes entrepreneurs togolais.