Au Togo, c’est en sa qualité de chef suprême des forces armées togolaises, que le chef de l’État Togolais Faure Gnassingbé, est allé le lundi 08 février 2021 au contact des troupes engagés sur le terrain dans le cadre de l’opération dénommée « Koundjoare » dans la région des Savanes, frontalière avec le Burkina-Faso en vue de  faire face à la montée du djihadisme et du terrorisme qui frappent aux portes du Togo en provenance du Burkina.

En effet, alors que la sous-région Ouest africaine fait face à des attaques régulières des groupes terroristes qui auraient des visées espantionnistes sur le Golfe de Guinée, selon les informations des renseignements militaires français, il était important pour le chef suprême de l’armée togolaise de descendre sur le terrain pour remobiliser les troupes. Ainsi, pour rester sur cette lancée, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu à la base de l’opération de Koundjoare, dans le canton de Namoudjoga, située dans la région des savanes hier 08 février 2021 pour féliciter et encourager les éléments des Forces Armées Togolaises en poste dans cette zone sensible.

Le Président de la République a également saisi l’occasion pour visiter une école de la localité et promis la construction d’infrastructures sanitaires répondant aux besoins des populations. A noter que dans le souci de continuer de sécuriser ses frontières, l’intégrité du territoire, protéger les biens et les populations, le Gouvernement Togolais a adopté en fin d’année dernière la loi de la programmation militaire qui vient renforcer la refondation de l’armée.

Rappelons que le dernier rapport de la DGSE, le patron des renseignements français a indiqué que les chefs djihadistes, ont pour objectif désormais d’étendre leurs tentacules, dans le golfe de Guinée avec comme cibles prioritaires le Bénin et la Côte d’Ivoire où ils financement déjà des cellules dormantes pour le recrutement des candidats au djihad. Le Togo partageant une longue frontière avec le Burkina Faso où sévi déjà ces terroristes, se doit d’enticiper en renforçant les mesures de sécurité à ses frontières.

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