
À Lomé, dans le cadre de la recherche des moyens et conditions, en vu de l’amélioration et la facilitation des conditions de transports et de transit routier sur l’axe Lomé-Ouagadougou, les acteurs du secteur des transports des deux pays, le Togo et le Burkina-Faso sont se concertent pendant deux jours. Les travaux de cette rencontre ont été ouverts jeudi 1er septembre 2022.
En effet, conciderée comme la porte d’entrée vers les pays de l’hynterlande, les autorités togolaises et leurs homologues du Burkina Faso, avec à leurs têtes les ministres de Transports, travaillent d’arrache-pied en vue d’’amélioration et faciliter les conditions de transports et de transits routier sur le corridor Lomé-Ouagadougou. L’objectif de la rencontre Lomé voulue depuis plusieurs années par les chefs d’État, Faure Gnassingbé du Togo et son homologue Paul-Henri Damiba, est de parvenir à une synergie d’action entre les deux pays. Les travaux de ces échanges sont dirigés au plus haut niveau par c e excellences Ministres des Transports du Burkina Faso conduite par Mahamoudou ZAMPALIGRE et AFFOH ATCHA-DEDJI du Togo en présence de ses collègues chargé du commerce et des travaux publics.
Dans son discours d’ouverture, le Ministre togolais des transports, a tenu à préciser le rôle important et déterminant que le Togo joue pour les pays sans littoral et l’importance de la contribution du secteur des transport routier dans le PIB du transport du Togo avec plus de 70%, constituant un instrument de développement et d’intégration régionale grâce à la position géographique du Togo à travers son port. « Le Togo de par sa position géographique et grâce à son port en eau profonde, constitue un excellent pays de transit pour les marchandises à destination des pays de l’hinterland» a-t-il indiqué avant de saluer la tenue enfin de cette rencontre entre les acteurs du secteur des transports des deux pays qui permettra des discussions franches entre les officiels et les opérateurs économiques du monde du transport sur les problèmes relatifs au transit routier et maritime afin de trouver des solutions idoines. Car selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe stratégique 2 de la feuille de route 2020-2025, le Togo vise à devenir un hub logistique et de services de la sous-région. Ceci principalement grâce aux efforts que le Togo fait dans la construction des infrastructures.
Le but étant de renforcer davantage les échanges entre le Togo et les pays de l’hinterland en général et en particulièrement le Burkina Faso, le Togo à ratifier « en 2016 de la charte africaine des transports maritimes et la création du Haut Conseil pour la Mer et de la préfecture maritime » qui sont selon lui « un gage de la volonté du Togo de renforcer sa politique maritime pour ses voisins côtiers ou non-côtiers. » Ainsi dans le but de renforcer davantage les échanges entre le Togo et les pays de l’hinterland en général et en particulièrement le Burkina Faso, « le gouvernement togolais a entrepris depuis quelques années des réformes pour améliorer et surtout faciliter le transport et transit routier sur ces corridors notamment celui de Lomé-Ouagadougou », a-t-il précisé. Malheureusement, ces efforts sont mis en mal par quelques difficultés comme: la gestion du fret; la tarification du transport de marchandises et multiplicité d’intermédiaire ; l’application du règlement 14 avec des véhicules transformés et hors gabarit dans la circulation et l’accès des transporteurs togolais au transport inter-Etats. Autant des problèmes auxquels la rencontre de Lomé tentera d’apporter des solutions.
Même chant cloche chez son homologue burkinabé Mohamoudou ZAMPALIGRE « Depuis un certain temps, des difficultés liées à l’accès au fret et à l’acheminement des marchandises vers le Burkina Faso par le corridor togolais sont récurrentes. La rencontre constitue pour nous une occasion de parcourir ces difficultés et de proposer des solutions à même de résoudre au mieux ces problèmes sur ce corridor », a-t-il indiqué dans son discours de circonstance.
Les travaux de cette rencontre de Lomé prennent fin vendredi 02 septembre et permettront de poser les bases de l’amélioration de la connectivité et des échanges entre le Togo et le Burkina Faso et partant tous les pays de l’hinterland.