
Dans le cadre de ses ambitions de modernisation de l’élevage des bovins au Togo à travers des modèles de zones aménagées grâce à un élevage semi intensif, le ministre en charge de l’agriculture du Togo, Koutera Noel Bataka, a eu une séance d’échanges lundi 02 mars 2020 avec les responsables de l’interprofession, la plateforme transhumance, rugga, les vétérinaires et les bouchers .
Au centre des échanges les projections sur la modernisation de l’élevage des bovins à travers les modèles de zones aménagées qui sont des systèmes d’exploitation dans un domaine bien circonscrit, regroupant des pools de troupeaux bovins d’une localité donnée, disposant d’atouts naturels (terres, assez bonne pluviométrie, source d’eau, barrage…) et d’infrastructures sociales de base (école, dispensaire, cabinet vétérinaire…) ; centrés sur des espaces aménagés à fort potentiel de production fourragère. En effet, les objectifs visés sont multiples. Il s’agit entre autres de: Sécuriser l’exploitation; Produire la fourragère en quantité et en qualité; Créer et développer des chaines de valeur de la filière bétail viande et lait; Créer les conditions d’un meilleur accès au marché; Mettre en place un système de financement soutenu par le ProMIFA, pour ne citer que ceux-là.
Selon le ministre, il s’agit de travailler sur les modèles et structurer les noyaux d’élevage « Nous allons travailler sur ces modèles, structurer les noyaux d’élevage, Évaluer les besoins du troupeau pour bien estimer la quantité et la qualité de fourrages, monter des plans d’affaires avec le concours de MIFA et mettre en place une mini-laiterie au Togo pour l’exploitation du lait » a indiqué BATAKA. Autour de ces zones, sont greffées les infrastructures pastorales marchandes ou non marchandes, en vue d’améliorer la productivité et la production à travers la mise en valeur des chaînes de valeur des filières bétail viande et essentiellement le Lait, avec une valorisation de la biotechnologie animale : l’insémination artificielle et l’amélioration génétique et la technologie laitière.
Le tout dans un modèle d’entrepreneuriat, étoffé par le MIFA, consolidé par des actes administratifs et règlementaires. Ces échanges sont issue des orientations des plus hautes autorités dans le cadre du plan opérationnel de gestion de la transhumance.