Malgré toutes les avancées enregistrées ces dernières années et le soutien infaillible des autorités au secteur agricole, l’agriculture togolaise peine toujours à se moderniser et tout porte à croire que sans l’implication du secteur privé, elle aurait du mal à atteindre son plein développement.

Alors, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2022, le gouvernement togolais mise notamment sur l’implication du secteur privé à plus de 60%. Et ceci en vue de pouvoir porter le taux de croissance à 7,6% d’ici 2022 et créer 500.000 nouveaux emplois afin de réduire le taux de pauvreté à 44,6%.

Ainsi, pour y arriver, l’un des secteur porteur et surtout pourvoyeur d’emplois de masse sur lequel le gouvernement mise le plus reste celui de l’agriculture. Un secteur qui contribue déjà pour environ 40% au PIB réel contre 23% et 36%, respectivement pour les secteurs secondaire et tertiaire. Avec un taux d’emploie de 40,7% de la population active. Le secteur agricole se veut un moteur du développement socioéconomique. Le secteur de l’agriculture est donc le meilleur secteur de lutte contre le chômage des jeunes. Cependant, ce défi ne peut être atteint sans l’implication réelle du secteur privé. C’est pourquoi, dans sa stratégie de modernisation et de développement du secteur agricole, le gouvernement togolais met au centre de ses priorités, l’implication du secteur privé.

En effet, le ministère en charge de l’agriculture, sous la houlette du ministre Bataka, n’a de cesse dans ce rencontré les différents acteurs du secteur privé, afin de les exhorter à investir dans la mise en œuvre de cette vision du gouvernement en s’impliquant dans la chaîne de valeur notamment avec les agropoles. Lesquels mettent un accent particulier sur la transformation des produits locaux. Ce qui ne peut se faire que grâce à l’implication du secteur privé en général mais en particulier togolais.

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