
Il existe au Togo des normes juridiques et institutionnelles en faveur de la protection de la gent féminine. Mais force est de constater que ces mécanismes juridiques et institutionnels restent méconnus de la plupart des femmes surtout ceux vivants en milieu rurale. Pire, les femmes, jeunes filles et les LGBT porteurs du VIH/SIDA ignorent qu’ils ont également des droits.
Ces pour amener ces femmes à s’approprier ces mesures juridiques qui militent en leur faveur que l’Association Femme Plus-Togo membre du Mouvement pour les Droits des Femmes et Filles vivant avec le VIH/SIDA (MDFF-VIH/SIDA-Togo) avec l’appui financier de Maman Cash a mené d’octobre 2017 à septembre 2019 une vaste campagne de sensibilisation dans les villages et hameaux situés dans les 40 préfectures du Togo. Environs 100.000 femmes et jeunes filles ont été mobilisées lors de cette campagne de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire. En effet cette action avait pour objectif d’informer suffisamment les femmes, les filles ainsi que les LGBT vivant avec le VIH/SIDA sur les mécanismes juridiques et institutionnels existant en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et filles. Pour ce faire, la directrice de « Femme Plus-Togo », Madame HESSI Pitalunani à chaque rencontre a fait comprendre à son audience que la loi leur autorise l’accès à la terre, qu’elles peuvent également hériter des biens de leur conjoint défunt. En outre, elle a porté à leur connaissance les différentes formes de violences conjugales et les procédures judiciaires à entreprendre en cas de violence conjugale.
Madame HESSI a pour l’occasion, exprimée ses vives remerciements à Maman Cash pour sans soutien financier sans lequel cette tournée de sensibilisation aux bénéfices des femmes et filles vivant avec le VIH/ SIDA ne serait pas possible.
Par ailleurs au rang des perspectives, Le MDFFVIH/SIDA-Togo compte mener des actions de plaidoyer pour l’accès aux droits fondamentaux à l’instar du droit à l’éducation et les soins médicaux aux personnes LGBT. Il projette également d’élaborer et d’envoyer le 3ème rapport de l’examen périodique universel (EPU) sur la situation des droits humain en Mars 2021 au conseil des droits de l’homme à Genève.