Le gouvernement togolais depuis quelques années s’est résolument engagé tout comme les autres pays à éradiquer le VIH à l’horizon 2030 et  les bons résultats enregistrés aujourd’hui est la preuve de l’engagement au plus haut sommet du pays.

En effet, le Togo s’est fixé deux grands objectifs en matière de couverture dans l’octroi des médicaments et qui permettent au pays de présenter l’un des meilleurs taux de financement domestique (19,30 %) après le Mali (29.00 %) et le Sénégal (26 %) dans l’espace UEMOA. Ainsi, 90% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) connaissent leur statut, que 90 % parmi ces personnes séropositives reçoivent des antirétroviraux et 90 % parmi ces dernières ont une charge virale non détectable. Les statistiques indiquent à ce niveau que 73 % des PVVIH connaissent leur statut et 81 % parmi elles reçoivent les antirétroviraux nécessaires à leur prise en charge. En fin 2018, environ 64.OOO PVVIH sur les 110.000 dans le pays, recevaient ces médicaments. En 2019, ils sont passées à 70 000 PVVIH à recevoir ces médicaments.

Cependant que seuls 34 % des 12.000 enfants de 0 – 14 ans vivant avec le VIH dans le pays reçoivent un traitement antirétroviral en raison du faible taux de dépistage du VIH chez ces enfants. Depuis 2010, la couverture connaît une tendance à la hausse même si la progression reste lente. Au Togo, le taux de couverture des femmes enceintes est passé de 16 % en 2010 à 80 % en 2018. Avec un tel progrès, l’on peut espérer que d’ici peu de temps le taux de couverture souhaité de 95 % pourrait être atteint. Ainsi la chaîne de transmission du virus de la mère à l’enfant sera totalement coupée.

Les accouchements des femmes séropositives ont permis d’enregistrer 3725 enfants vivants nés de mères séropositives. Et parmi eux, 96, 99%, soit 3613/3725 de ces enfants ont reçu la prophylaxie antirétrovirale. Cette performance est dure à la disponibilité des ARV et à l’initiation de la prophylaxie dans les salles d’accouchement. Depuis 2016, le Togo offre chaque année des conseils et dépistage à plus de 400 000 personnes. Aussi, la mise en œuvre du plan d’élimination de la mère à l’enfant a permis d’avoir une couverture géographique des service PTME dans plus de 72% des structures SMNI à la fin de l’année 2018.

Cela dit, les efforts doivent être maintenus et accentués en particulier pour des populations avec une plus grande vulnérabilité : enfants, adolescents, filles et jeunes femmes, certaines catégories d’hommes et populations clefs.

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