
Loïc Lawson, directeur de l’Hebdo « Flambeau des Démocrates », candidat à la présidence du CONAPP. «Ne votez pas pour le mirage qu’on vous vend aujourd’hui… Votez pour la souplesse et l’efficacité, votez pour le réalisme, votez la jeunesse et le développement durable de l’ensemble des médias ». Candidat au poste de la présidence du Conseil national des patrons de presse (Conapp), Loic Lawson, directeur de l’Hebdo « Flambeau des Démocrates »,nourrit l’ambition une fois élu, de régler les problèmes qui minent le Conapp. « Nous allons tout régler », promet-il tout en sachant que, la tâche ne sera facile. Aussi, il appelle les électeurs à voter utile. Lecture.
Vous êtes l’un des 4 candidats au poste de président du Conapp. Quelles sont les raisons qui vous ont motivé?
Loïc Lawson: D’abord, je vous remercie pour le travail que vous abattez. Je voudrais surtout parler des médias en ligne. Avant de répondre à votre question, je tiens à saluer le bureau sortant pour le travail abattu. Aucune œuvre humaine n’est parfaite, j’avoue que le bureau a fait un bon travail.
Alors, qu’est ce qui a motivé notre candidature ? Nous pensons que nous pouvons aussi apporter notre part, les défis au sein de notre corporation, étant énormes. Le Conapp est une association de patrons de presse regroupant les responsables des médias au Togo. A ce regroupement, nous estimons que nous aussi, nous pouvons apporter notre contribution pour sa renaissance en vue de trouver des solutions à certains maux qui le minent. Et toutes ces solutions sont contenues dans notre programme présenté lors du grand oral le 4 mai dernier, document abondamment relayé sur les réseaux sociaux et dans des journaux.
Alors quels sont les maux qui minent le Conapp ?
Dans notre programme, le premier point, reste la renaissance du Conapp. Nous parlons de renaissance parce que le principal objectif des pères fondateurs, était la fusion dans une même organisation, de toutes les associations de patrons de presse. Malheureusement, cet objectif n’est plus le même. Après l’élection du président sortant (lors de son premier mandat), beaucoup de patrons ont quitté la barque. Une fois élu, nous allons faire l’effort , à travers un plaidoyer, de convaincre ceux qui sont partis, à rejoindre le Conapp, Car, quand on est uni, on est fort.
N’est-ce pas une mission difficile ?
C’est vrai, la tâche ne sera pas facile. Mais, nous allons nous battre pour atteindre cet objectif. C’est d’ailleurs, notre premier grand chantier, une fois élu.
Et quels vos atouts pour gagner le 18 mai ?
Je suis un candidat rassembleur. Ma campagne, je la mène essentiellement sur mon programme. Je ne tire pas sur la fibre ethnique ou communautaire contrairement à d’autres candidats. Je ne fais pas ma campagne en distribuant de l’argent.
Je mène ma campagne en disant aux patrons et responsables de presse: +Unissons-nous pour mener le combat, afin de sortir la presse togolaise de l’ornière+. Dans ma campagne, je dis aux patrons de presse : +Nous pouvons, avec l’ensemble des médias (presse en ligne, écrite, radios, télévision) faire évoluer la corporation en tirant de bénéfices pour faire vivre nos organes. C’est le seul moyen par lequel, nous pouvons aussi rendre heureux nos collaborateurs.
Aujourd’hui, nous sommes divisés au sein de la corporation. Des patrons de presse ne sont pas en mesure de se retrouver autour d’une table pour parler de l’avenir du métier. Que comptez-vous faire pour ramener la sérénité au sein du groupe ?
Nous allons tout régler. Vous connaissez bien ma force. Dans toute la corporation, je n’ai pas d’ennemi, je suis avec tout le monde. C’est vrai, vous me direz qu’on ne peut pas être ami avec tout le monde. Néanmoins, au nom de la confraternité, je suis avec le grand nombre. Je pense que les patrons doivent dépasser certaines considérations.
L’un des problèmes auxquels sont confrontés les journalistes, c’est le manque de formation. Qu’allez-vous faire, une fois élu ?
C’est simple. Et notre programme est clair là-dessus : le développement de la presse. Nous allons mettre un accent particulier sur la formation à tous les niveaux. Aujourd’hui avec les nouvelles technologies, l’information va très vite. Nous devons suivre le rythme du monde numérique.
Par ailleurs, la francophonie à un programme dénommé +fonds d’aide de la francophonie à la presse.
Ce fond existe, mais les médias togolais n’en bénéficient pas. Un ou deux médias togolais ont eu à bénéficier ce fonds. Beaucoup de patrons ne savent pas comment faire pour bénéficier de ce fond.
Nous allons former les patrons de presse, afin qu’ils puissent comment par jouir de ce fonds.
Pouvez-vous nous donnez quatre principaux points de votre programme ?
Comme je l’ai déjà souligné, (i) nous mettrons l’accent sur la Renaissance du Conapp. (ii), Nous allons nous battre, pour que le Conapp ait son siège, moderne. (iii) La presse écrite togolaise éprouve de réelles difficultés pour atteindre les localités de l’intérieur du pays. Tout est concentré à Lomé. Nous allons nous battre pour la création d’un fonds de la presse. Ainsi, nous ferons des plaidoyers auprès des ambassades et autres organisations internationales dont le Pnud. (iv) L’aide de l’Etat à la presse. Nous ferons en sorte que le montant soit porté à 500 millions F.CFA contre les 100 millions F.CFA. Ce n’est pas impossible.
Pour finir cet entretien, quel message avez-vous à l’endroit des électeurs ?
Aux électeurs, je leur dis: ne vous laissez pas distraire. Il faut voter pour l’efficacité, pour le candidat le plus souple. Ne votez pas pour le mirage qu’on vous vend aujourd’hui. Il faut voter pour le réalisme, éviter le communautarisme et les candidats qui battent campagne en tirant sur la fibre ethnique. Car ceux-là, n’ont pas un programme solide.
Source : Togotimes