
L’Inam, pour traduire dans les faits la mission qui lui a été confiée, a lancé en mars 2012 la prise en charge des bénéficiaires sur l’étendue du territoire. Il s’est inscrit depuis lors dans l’amélioration continue de ses services pour satisfaire les Togolais.
Le nombre de bénéficiaires des prestations de l’Inam a doublé ces 10 dernières années, passant de 209 243 en 2012 à 426 866 au premier trimestre de 2022. Le nombre de prestations prises en charge par l’Institut national d’assurance maladie (Inam) est en forte progression, ce qui prouve que les assurés font davantage recours à l’assurance maladie pour se faire soigner.
De la consultation à l’hospitalisation en passant par les actes de biologie ou d’imagerie et surtout la disponibilité des médicaments, le niveau d’accessibilité des prestations n’a cessé d’augmenter.
En 10 ans, l’institution a tout changé
L’Inam a pour mission d’assurer la couverture des risques liés à la maladie, aux accidents et maladies non professionnels, la maternité des agents publics et de leurs ayants droit. En 2020, l’assurance maladie comptait un nombre de 104 288 cotisants. De fait, l’Institut prenait en charge, toujours à la même date, 254 844 personnes. Il compte parmi ses partenaires prestataires, 90% des centres de santé et 95% des pharmacies.
Entre 2012 et 2022, les consultations ont presque triplé. Elles sont passées de 136 847 en 2012 à 405 319 en 2021. Le volume de médicaments remboursés qui était de 547 175 en 2012 a atteint en 2021 un niveau qui représente 06 fois celui de 2012. La moyenne annuelle des analyses biologiques sur les 10 années de prestations est de 482 455.
L’Inam à l’heure de la digitalisation
Dès 2018, l’Institut national d’assurance maladie s’est lancé dans la dématérialisation de ses processus supports et métiers. Le projet a pour objectif d’améliorer la qualité des services, faciliter les échanges de données avec les partenaires, disposer d’un système d’information fiable et robuste pour faire face aux enjeux et défis de la couverture maladie universelle.
Comme perspectives, l’Inam entend bien aider le pays dans sa stratégie de protection sociale universelle. L’institution vise à étendre ses prestations au secteur privé, avec pour objectif de couvrir 100 000 artisans à l’horizon 2025. D’ores et déjà, la couverture maladie a été ouverte aux étudiants, avec un nombre de 500 inscriptions sur l’année 2019 uniquement.