
Selon les résultats de cette enquête réalisée par l’INSEED sur demande du ministère des mines et des énergies en collaboration avec le PDGM, 1621 unités économiques d’exploitation de mines de petite taille ont été répertoriées sur l’ensemble du pays. Ainsi, les dépenses courantes des exploitations minières de ces unités pour l’année 2018 sont estimées à 2,7 milliards de FCFA avec une place de choix pour les dépenses liées au carburant qui absorbent environ 63,4% du dépenses totales soit 1,7 milliards de FCFA, des dépenses courantes quel que soit le type d’Unités d’exploitations (avec ou sans autorisation). Les charges courantes liées aux employés sont estimées à 2,6 milliards de FCFA avec une large prédominance des rémunérations à verser aux employés (2,56 milliards de FCFA soit 96,9% .)
Le Directeur des recherches au service de la Direction Générale des Mines et de la Géologie au Togo, Kpirgbène WANDA, s’est d’abord félicité de l’apport important de ces mines artisanales et de petite taille au PIB du pays avant de rappeler l’importance de ce rapport qui est d’avoir une idée précise du PIB national « En réalité le secteur des Exploitations minières artisanales et à petite échelle c’est à dire l’EMAP contribue énormément au PIB elle donne jusqu’à 10 milles emplois fournis. La finalité de ce rapport pour nous entant que acteurs , c’est d’avoir une visibilité claire du PIB Nationale. »
Rappelons que selon les comptes nationaux 2015 rendus publics par l’INSEED, la contribution des industries extractives au produit intérieur brut est de 2,7% dont 2% du phosphate, principale production minière du Togo et 0,7% pour les autres activités extractives.