Alors que la Préfecture de la Kozah, Fief du parti au pouvoir UNIR et préfecture d’origine du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, reste jusqu’ici la chasse gardée du pouvoir, le Parti National Panafricain (PNP) de l’opposant Tikpi Atchadam était parvenu ces dernières années à infiltrer la forteresse grâce un pilon, le très controversé Ricardo Agouzou Aklésso qui malheureusement vient de démissionner du parti. 

Celui qui a été à l’origine de quelques mouvements dans la préfecture de la Kozah jusque-là inaccessible à l’opposition en occurrence dans la ville de la Kara au grand dames des responsables politique et administratifs du pourvoir dans la localité, a à travers une lettre adressée au Président national du PNP Tikpi Atchadam, rendu sa démission ce jeudi 24 janvier 2019.

Dans son courrier, AGOUZOU Aklésso alias Ricardo pointe du doigt accusateur la façon dont, malgré les souffrances, menaces, intimidations et violences dont il est victime à cause de son engagement politique et son appartenance politique en faveur de l’opposition, certains proches collaborateurs du président national du PNP, des leaders religieux  n’ont de cesse monté des coups-bas, des diffamations,  des humiliations contre sa personne. C’est donc ce qui a fini par obliger prendre la décision de démission du parti. Ceci a été aggravé par le silence dont le président national du PNP a fait preuve depuis le courrier en date du 10 octobre 2018 dans lequel tous ces faits ont été portés à sa connaissance par les soins du sueur Ricardo Agouzou. Il a tout de même précisé ne pas changer dans son engagement à lutter pour la libération du peuple togolais malgré sa démission du parti du cheval rouge.

Il convient de rappeler qu’il n’y a pas longtemps M Agouzou avait été victime de bastonnades et blessures et à l’époque, le pouvoir avait été pointé du doigt comme instigateur de ces violences sur la personne de Ricardo pour son engagement pour le PNP. Avec ces dénonciations, on peut clairement supposer que ces actes auraient surement été orchestrés par des hommes de son propre entourage.

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