Priorité des priorités de la politique du président Faure Gnassingbé avec pour objectif, l’accès universel pour tous à l’eau potable à l’horizon 2030. Dans ce contexte, plusieurs initiatives sont en cours d’exécution sur l’ensemble du pays pour soulager les populations en matière d’eau et de l’hygiène. C’est le cas dans le septentrion, du programme « Améliorer l’accès équitable et durable à une éducation de qualité pour tous les enfants du nord du Togo ».
En effet, il s’agit d’un programme qui vise à tirer les habitants des zones septentrionales de l’extrême pauvreté. L’impact de ce programme en quelques années de mise en œuvre, sur la vie des bénéficiaires est salvateur. L’objectif de ce programme est d’augmenter de façon conséquente l’accès équitable à une éducation de qualité et aux opportunités d’apprentissage dans un environnement sûr, sain et protecteur pour les apprenants, en particulier les enfants les plus marginalisés dans les localités ciblées. Comme escompté, le programme (déroulé de 2019 à 2022) d’un budget global de près de 03 milliards de francs CFA enregistre des avancées. Même si ce n’est pas encore la panacée, grâce à un financement de plus de 1,4 milliard de francs à l’éducation des enfants, 875,6 millions de francs à l’eau potable et hydraulique et 625 millions à la santé le résultat est aujourd’hui palpable.
Ainsi, au niveau scolaire, l’accès à l’eau potable ainsi qu’aux sanitaires dans les écoles, les établissements de soins de santé et dans les communautés voisines a été revu à la haussé. Au moins 9 000 enfants dont 4 662 filles sur une cible de 4 500 ont amélioré leurs conditions d’hygiène et d’assainissement, et ceci grâce à l’utilisation des latrines réalisées dans 27 écoles. Dans le même temps, 55 comités de gestion de l’eau ont été mis en place et formés. La construction des latrines à biogaz ont été renforcées. Les cantines scolaires utilisent le gaz de cuisine comme alternative au bois. Dans ce secteur de l’éducation, le programme a favorisé l’éducation inclusive, permis la rétention scolaire et augmenter les taux de réussite de fin d’année. Pendant ce temps, au niveau sanitaire, le personnel soignant, les patients ainsi que les accompagnants des malades dans les centres de santé ont le bonheur de voir leurs conditions d’hygiène et d’assainissement s’optimiser grâce aux latrines réalisées dans 14 formations sanitaires.
En terme de bilan, on retient que les chiffres montrent qu’environ 50 000 personnes ont accédé à l’eau potable grâce à la construction de 55 forages équipés de pompes hybrides dans les écoles et formations sanitaires. Au niveau communautaire, plus de 55 000 personnes dont 28 212 femmes utilisent des latrines améliorées sur une cible de 30 000.