
Au Togo, le gouvernement a très tôt compris la nécessité d’accorder une attention toute particulière aux différents secteurs susceptibles d’aider le pays à faire des bonds en avant. Ceci permet aujourd’hui au pays de signer son retour en force sur le marché boursier.
L’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels dans ces principaux secteurs et dans bien d’autres va se traduire par une hausse de 278% en 2019 des dépenses publiques classée en trois catégories : les dépenses de fonctionnement qui servent à la bonne marche de l’administration publique dans toutes ses composantes ; les dépenses de transfert en nature, principalement la fourniture de services comme l’hospitalisation ou l’enseignement à titre gratuit ou en numéraire ; et les dépenses d’investissement qui sont destinés à la construction ou à la réhabilitation des infrastructures routières ou des bâtiments publics. Ce qui a pour conséquence, le retour en force du pays sur le marché boursier.
En effet, la bonne santé de l’économie togolaise avec une constante stabilité depuis 2017, se matérialise par le retour en grandes pompe du Togo sur le marché boursier. Ainsi, à lorsque sa précédente sortie était marquée par un taux de couverture de 276% des titres émis (BAT), le Togo lors de sa récente sortie, à la recherche de 25 milliards FCFA, enregistre une couverture de 296% sur le marché financier régional Umoa-Titres ce vendredi 31 janvier. Cette deuxième opération de l’année, réalisée via l’émission d’obligations assimilables du trésor (OAT), a permis au pays d’enregistrer près de 75 milliards FCFA de souscriptions soit quasiment le triple du montant sollicité. Une preuve de la marque de confiance que les opérateurs économiques ont en vers le Togo à cause de la stabilité économique dont fait preuve le pays de Faure Gnassingbé.
Le Togo conserve ainsi, depuis son retour sur le marché financier régional, son statut de bon émetteur.