
Au Togo, depuis son arrivée à la tête du pays, le chef de l’État Faure Gnassingbé a fait de sorte que chaque nouvelle année à son budget et ses priorités. Toutefois, il est constant de remarquer que non seulement le budget est constamment en hausse mais surtout, le secteur social occupe une place privilégiée dans les prévisions budgétaires depuis 2015.
Le développement social et économique du pays grâce aux moyens alloués ne cessent d’encourager les dirigeants à continuer par mobiliser les ressources nécessaires pour le bien-être des populations. Ainsi, dans le souci de parvenir à accroître le niveau de la croissance, accélérer davantage le développement économique et renforcer l’inclusion sociale sur l’étendue du territoire, les secteurs sociaux sont particulièrement mis en avant dans le budget de l’Etat. En effet, le budget 2023 qui a connu une hausse 4,4%par rapport à celui de l’exercice 2022, consacre aux secteurs sociaux 623,4 milliards de francs CFA contre 522,2 milliards en 2022, soit une hausse de 19,6%. Il va donc sans dire que la part réservée aux dépenses sociales dans le cadre de la loi de finances 2023 équivaut à 49,3% du budget.
Dans cette dynamique, la poursuite des efforts sur le plan social, consiste au renforcement du progrès dans les secteurs prioritaires notamment la santé à travers l’assurance universelle recherchée ; l’intégration économique ; l’éducation pour plus d’inclusion et de performance du système ainsi que l’accès pour tous à l’énergie électrique, à l’eau potable; le développement de l’économie numérique ; la protection de l’environnement, etc. Pour réussir à exécuter ce budget, le gouvernement mise sur une politique budgétaire axée sur les réformes et des projets structurels pour une stabilité économique. C’est pourquoi la poursuite de la mobilisation des recettes et la maitrise des dettes est une priorité ainsi que l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, la simplification des procédures fiscales…
Tout ceci n’est possible que grâce à l’Office togolais des recettes (OTR) qui va encore poursuivre la mobilisation des ressources en faveur du trésor public. Et ceci conformément au cahier de charges qui lui a été défini par le gouvernement.