
Face à la nécessité de libéraliser l’environnement des affaires pour encourager les entrepreneurs et les investisseurs, le Togo procède à des réformes qui le rapprochent progressivement vers une croissance économique pérenne. Fidèle à ses engagements et décidé à mieux faire que sa récente position dans le classement Doing Business, le pays enchaîne les initiatives, en l’occurrence au niveau du commerce transfrontalier.
Parmi les mesures prises pour faciliter les échanges maritimes et douanières, il y a la fixation à 24 heures au plus tard pour le dépôt du manifeste de chargement qui est un document comportant la liste des marchandises ou cargaison du navire ; la simplification des procédures de dédouanement des marchandises, l’effectivité du paiement électronique des factures à l’UTB, Ecobank ou la BTCI ; la mise en place d’un indicateur pour le commerce transfrontalier, l’interconnexion du Guichet unique du commerce extérieur (Guce) avec la plateforme douanière Sydonia Word.
Elle simplifie les procédures de dédouanement des marchandises ; favorise la traçabilité des opérations par la vérification du statut de la marchandise à chaque étape ainsi que la consultation du niveau d’accomplissement des procédures ; permet d’effectuer les formalités en ligne en quelques minutes et de réaliser en même temps les déclarations à l’administration (douane, impôts).
D’autres réformes non insignifiantes ont été opérées pour aider les opérateurs économiques : la réduction du délai d’attente pour le passage des marchandises au scanner de Lomé Container Terminal, l’actualisation des inspections basées sur le risque, le passage aux circuits hors contrôle des déclarations en détail relatives aux pièces détachées pour automobiles.