
Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), une organisation de jeunes engagés pour le développement, en marge de la commémoration de la date historique du 05 Octobre 1990 qui marque le début du processus démocratique et du multipartisme au Togo, a dans un communiqué rendu public samedi, appelé à une démocratie sans violence pour le développement durable du Togo. Voici l’intégralité du communiqué.
COMMUNIQUE DE PRESSE
05 Octobre 1990 – 05 Octobre 2019
Appel à une démocratie sans violences pour un développement durable
Le 5 octobre 1990, les Togolais venaient de faire leur retour à la démocratie. Violences, échauffourées, des blessés, des morts. Cette date, les Togolais ne l’oublieront pas. Car elle marque le début de l’éveil démocratique au Togo. Les années qui ont suivi ont été très dures pour le peuple. Rupture de la coopération avec l’Union Européenne, des partenaires techniques et financiers qui abandonnent le pays, le taux d’endettement très élevé, bref tous les indicateurs étaient au rouge.
Devant ce sombre tableau, le peuple a su tenir. Mais la donne s’énoncera autrement au lendemain du décès du Général Gnassingbé Eyadéma en 2005. L’arrivée de son fils au pouvoir, et l’organisation des élections législatives de 2007 rassureront les partenaires et les Institutions de Brettons wood qui avaient entre-temps abandonné le Togo. Et tous les efforts de développement qui ont suivi jusqu’à ce jour ont donné une nouvelle image au pays. L’installation des usines de transformation , les travaux d’adduction d’eau et l’électrification des villages, les grands travaux de construction des routes, des terres à cultiver le développement de l’agriculture avec l’aménagement des zones agricoles et l’accompagnement financier des couche défavorisées de nos populations, l’assurance maladie des fonctionnaires, des artisans et très bientôt des producteurs agricoles…. Tout ceci a été possible grâce aux légendaires efforts et à l’abnégation du peuple Togolais et de ses gouvernants. Avec cette nouvelle posture, plus de place pour la distraction. Toutes les Togolaises et tous les Togolais doivent être plus que jamais animés par l’esprit de patriotisme et s’engager résolument dans la construction de notre patrie le Togo par le travail bien fait.
La science évolue par des crises résolues. L’apprentissage démocratique nous a suffisamment donné des leçons. Si de par le passé, nous avons volontairement et involontairement détruit ce que nous avons construit, nous devons prendre la résolution de ne plus commettre les erreurs du passé. Nous devons préserver nos acquis et faire mieux. Si de par le passé, nous avons fait montre d’actes de violence par ignorance des conséquences désastreuses qu’elles entrainent, nous devons dorénavant montrer aux yeux du monde que nous sommes devenus une nation éprise de paix, une nation de consensus les questions essentielles de notre vie commune.
Vingt-neuf ans (29) ans après l’entrée de notre pays dans les sphères démocratiques et les conclusions tangibles auxquelles tous les Togolais sans exclusive sont parvenus, nous lançons un appel au sens de patriotisme à toutes les filles et tous les fils de notre pays à œuvrer à la construction nationale.
Que tous les Togolais se mobilisent autour du Plan National de Développement (PND) auquel adhèrent les partenaires au développement, un ambitieux projet qui séduit, rassemble et qui porte la marque de notre intérêt collectif.
Au gouvernement, nous demandons encore plus d’efforts pour mieux pouvoir les Togolaises et les Togolais et toujours améliorer le panier de la ménagère qui reste encore menacé.
Aux partenaires techniques et financiers, nous voudrions dire que le Togo reste toujours ouvert aux réformes pour améliorer le climat des affaires, afin de développer un partenariat gagnant-gagnant.
A la veille des élections présidentielles de 2020, nous demandons à la Communauté internationale d’accompagner le Togo et le peuple togolais dans ses choix et orientations politiques pour poursuivre la modernisation de notre pays et pour consolider sa démocratie dans la paix.
Fait à Lomé, le 05 octobre 2019
Le Secrétaire Général Adjoint