
La transformation agricole est l’une des priorités du gouvernement togolais. Dans ce processus de développement, les plantes à racines et tubercules occupent une place importante. La production a connu une importante hausse ces dernières années.
D’environ 1 950 000 tonnes en 2017, la production de tubercules est passée à 2 193 462 tonnes en 2021. Dans les détails, la production du manioc qui était de 1 027 476 tonnes en 2017, est passée à 1 204 249 tonnes en 2021, soit une hausse de 17%.
Quant à la production d’ignames, tubercules dont la culture est concentrée dans les régions des Plateaux et celle de la Centrale, elle est passée de 832 000 tonnes en 2017 à 960 431 tonnes en 2021, ce qui est l’équivalent d’une progression de 15%.
En ce qui concerne la patate douce, son rendement qui était de près de 9 300 tonnes en 2020 est passé à 9 694 tonnes en 2021, un chiffre synonyme d’une hausse de 4%. Au même moment, la production du taro a légèrement augmenté de 1,5% pour s’établir à 19 088 tonnes.
La filière manioc s’en sort mieux
Première tubercule la plus cultivée (52%) au Togo, le manioc est dans le vert depuis quelques années. En 2018, sa production était de 1 089 472 tonnes, sur une superficie de 273 679 hectares pour un rendement de 3,98 tonnes par hectare. En 2019, elle fut de 1 117 800 tonnes, puis 1 140 000 tonnes en 2020, soit une hausse de plus de 20 000 tonnes.
Le développement de la filière manioc est le fruit des initiatives salutaires. Au rang de celles-ci, il y a le Projet d’initiative présidentielle pour le développement de la filière manioc au Togo, le projet Plante à racine et tubercule (PRT), le Projet d’appui au développement agricole au Togo (Padat), le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij- SP), etc.
Tous ces œuvres ont contribué à l’augmentation de la production, au renforcement des capacités des organisations paysannes et des transformateurs, à l’installation des unités de transformation de manioc sur le territoire (Atakpamé, Lacs, Vo…), à la valorisation des produits à travers le développement des chaines de valeur et à la mise en place des infrastructures de stockage. Beaucoup d’emplois ont été aussi créés.