Le Togo s’est véritablement penché sur la question des droits et l’autonomisation de la femme, surtout en milieu rural où les services sociaux de base sont en quantité inférieure par rapport à la ville.

De ce fait, des stratégies, actions et projets se sont succédé pour pallier cette insuffisance. Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), lancé en 2016, et faisant partie de ces différents projets à travers la construction des maisons de la femme.  En effet, la maison de la femme offre, en somme, des formations et des informations à tous les acteurs pour promouvoir le leadership des femmes et des filles ; le leadership sans lequel le développement, la paix et la démocratie tant voulus pour notre pays ne sauraient se concrétiser pleinement.

Au-delà de ses prestations de services ordinaires, la maison de la femme est un centre intégré pour le renforcement de la collaboration entre les services techniques de l’administration publique au niveau déconcentré, d’une part, et entre ceux-ci et les autres acteurs, d’autre part. Ce faisant, de par leur situation de proximité, elle contribuera à renforcer la synergie d’actions dans les interventions en faveur du genre et de la promotion de la femme. Ces différentes actions sont destinées à renforcer la protection des droits des femmes, leur autonomisation et accroître leur chance de participation au développement national. Elles visent à faciliter l’intégration sociale des populations pauvres vivant dans les zones peu ou mal desservies par les interventions socioéconomiques de l’Etat. Par-dessus tout, il s’agit d’un cadre propice de travail et d’échanges pour les femmes de ces localités. Ces maisons représentent un « deuxième foyer » pour les femmes et permettent d’augmenter leurs revenus.

Sans l’ombre d’aucun doute, les maisons de la femme valorisent la femme, contribuent à réduire les inégalités et à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

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