
Au Togo, dans le souci d’éviter les bavures constatées et enregistrées lors de la première restriction des libertés au début de la pandémie surtout dans le cadre du couvre-feu, l’État togolais met à contribution en cette période de fêtes de fin d’année où des restrictions de libertés ont été prises pour éviter la flambée de nouveaux cas de coronavirus dans le pays après les fêtes, les organisations de la société civile et la Commission Nationale des droits de l’homme pour faire le monitoring de la situation des droits de l’homme.
En effet, plusieurs organisations en charge de la protection des droits de l’homme sous la conduite de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et la supervision du Ministère des droits de l’homme, sont mis à contribution pour assurer le monitoring continue de la protection des droits de l’homme durant cette période de fêtes de fin d’année où les libertés publiques connaissent une restrictions à cause de la pandémie de la covid-19. Il s’agit pour le gouvernement togolais par ce mécanisme de monitoring continue, de faire en sorte qu’il n’y ait pas ou plus, de dérapages et de violations des droits de l’homme en cette période. Ainsi, ces organisations en charge de la protection des droits de l’homme, se chargent de suivre de très prêt la situation sur l’ensemble du pays afin de voir la façon dont les droits populations sont gérés dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de restrictions de libertés publiques en cette période de fêtes à cause du coronavirus. Car, il n’est pas un secret pour personne que lors de l’exécution des premières mesures de restrictions de libertés publiques au début de la pandémie, plusieurs cas de violations des droits des populations ont été signalés un peu partout sur l’ensemble du pays.
Le gouvernement togolais qui fait de la protection des droits de l’homme, une grande priorité de son action gouvernementale, ne veut plus enregistrer de ces actes au cours de cette période. D’ailleurs le Ministre en Charge de la sécurité et de la protection civile a dans le cadre de ce nouveau couvre-feu, mis en garde tous les éléments de la la force anti-pandémie Covid-19 chargés de la mise en oeuvre de cette mesure, contre tout dérapage et bavure durant cette période de fêtes de fin d’année. Heureusement, cette stratégie du gouvernement porte déjà de beaux fruits, puisque plus d’une semaine après l’entrée en vigueur le 20 décembre dernier de ces mesures de restrictions de libertés publiques notamment le couvre-feu, tout se passe globalement bien sur l’ensemble du pays. Le premier bilan de la FOSAP fait lundi, montre une satisfecit totale des responsables. Jusqu’ici, aucune bavure ni violation des droits de l’homme n’est enregistrée dans le cadre de la mise en œuvre des restrictions de libertés publiques en cette période de fêtes de fin d’année décidées par le gouvernement togolais.
C’est le lieu d’inviter toute la population au respect scrupuleux de cette décision du gouvernement qui vise essentiellement à protéger la population contre l’explosion des cas de la pandémie en début 2021. Car il n’est pas un secret pour personne que, contrairement aux autres pays, le gouvernement togolais se charge de la prise en charge à 100% les des malades de la Covid-19.