Comme prévu mots de la dernière réunion du comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO, l’opposition togolaise notamment la C14 désigné ses représentants à la commission électorale nationale indépendante (CENI). La liste de ces nouveaux membres de la CENI a été dévoilée ce dimanche 30 septembre.

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a publié dimanche tard dans la nuit, la liste de ses huit (8) représentants à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Cette liste a été envoyée au président de l’Assemblée nationale à travers un courrier signé par la présidente du groupe parlementaire ANC, Isabelle Améganvi. Et c’est sans surprise que le principal parti d’opposition l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) se taille la part du lion au niveau des sièges qui reviennent aux partis de l’opposition parlementaire avec trois (3) des cinq sièges tandis que l’Alliance Démocratique pour le Développement Intégral (ADDI) et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) qortent chacun avec un représentant. Au titre des partis extraparlementaires, le NET et l’OBUTS sont remplacés les représentants de la CDPA et du PNP tandis que pour le compte de la société civile, le choix est porté sur le front Citoyen Togo Debout, le représentant de l’association APED-Togo.

Voici les noms des représentants désignés par la C14: ANC : Atantsi Edem Abalo, Amuzun Assiongbon Ekpé, Teko Jean-Jacques Folly, CAR : Awudi kodzo, ADDI : Pessineba Yamba, CDPA : Sibabi Boutou, PNP : Sebabé-Geffé Nouridine et APED-Togo : Kluvia Mateli Seth. Cette liste sera soumise au vote des députés et nouveaux membres de la CENI prêteront serment devant la cour constitutionnelle avant de rejoindre leur fonction.

Malheureusement, un blocage risque de surgir après la désignation des représentants des représentants de la C14 au titre des partis de l’opposition parlementaires. L’UFC qui jusqu’à présent occupe le poste de vice président de la CENI a affirmé ne pas seder sa place car elle siège au nom des partis de l’opposition parlementaire. La jurisprudence en la matière ayant déjà eu lieu en 2013 et 2015.

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