
Organisée ce 5 mai par IJAC, une organisation de journalistes panafricains engagés dans la promotion de la citoyenneté, cette rencontre d’échange rentre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse.
Occasion pour les responsables de cette organisation de rencontrer leurs confrères journalistes togolais de la région septentrionale pour échanger avec eux sur la responsabilité sociable du journaliste.
C’est une délégation de trois membres du bureau conduite par le président Eli Goka qui a échangé avec une trentaine de journalistes et jeunes de la région des Savanes, au nord du pays à 600 kilomètres de la capitale Lomé. Ce sont les locaux du CREFTP de Dapaong qui ont servi de cadre pour cette rencontre d’échange placée sous le thème : « Responsabilité sociale du journaliste face à la situation sociopolitique actuelle du Togo ». Elle a permis aux premiers responsables d’IJAC de renforcer les capacités de leurs collègues des Savanes sur les valeurs de démocratie, de liberté de presse et d’expression, la solidarité et la paix, fondements essentiels de tout développement et qui font appel à la responsabilité sociale des hommes de médias dans le traitement de l’information et dans leurs prises de positions par rapport à des sujets surtout en période de crise sociopolitique.
En effet, après le mot introductif du Président d’IJAC, pour situer le contexte de la rencontre et une brève présentation de l’organisation, place a été donnée au Secrétaire Général de l’organisation, Firmin Teko-Agbo pour une présentation d’une trentaine de minutes sur ce qu’on entend par responsabilité sociable du journaliste. Il a surtout insisté sur deux aspects à savoir: la responsabilité du journaliste en temps de paix et en temps de conflit sociale. Il a dans son développement, montré combien il est important pour le journaliste dans sa mission d’informer, de faire appel à sa responsabilité sociable et professionnelle afin d’éviter que l’information qu’il véhicule, ne devienne une source de conflits ou de soulèvements. Ainsi, le journaliste, dans le traitement de son information, doit tenir compte aussi bien de la portée que de l’intérêt de cette information, des conséquences que cette information aura sur le plan sociale.
Une série de question-réponse et de contributions a permis aux participants de mieux appréhender la responsabilité sociale du journaliste dans le traitement de l’information surtout en période de crise en prenant pour exemple, la radio milles collines du Rwanda qui avait jouer un rôle fondamental dans le génocide de 1994 qui a contribué détruire ce pays.