Dans le cadre de la mission de promotion des entrepreneurs agricole togolais en vue d’aider à ma consommation des produits agricoles togolais que s’est assigné l’Agence Panafricaine de presse et de communication (APC NEWS) à travers son site officiel www Afrique NEWS, nous sommes allés à la rencontre de Mme Sama Kpekpeli, responsable du projet de transformation et valorisation du riz dans le village de Avétonou dans la préfecture d’Agou. Avec elle, nous avons discuté de sa structure, de l’accompagnement du PASA … Lisez plutoniques
Madame, présentez-vous à nos lecteurs
Bonjour, je suis Mme SAMA Kpekpeli, responsable du Projet de Transformation et valorisation du riz local dans le village d’Avétonou.
Présentez nous ce projet et pourquoi avoir opté pour ce type?
Le projet concerne l’achat, la transformation et la vente en gros et en détail du riz. Nous avons opté pour ce projet d’abord parce que c’est un projet que nous maîtrisons bien et que nous menons avec des moyens rudimentaires. Ensuite parce que le riz local est très nourrissant. Nous aidons aussi par ce projet en amont les producteurs de riz en leur avançant de l’argent sous forme de crédit agricole, ce qui leur permet d’élargir leur champs et donc leur production que nous achetons par la suite plus facilement. Le projet nous permet également de subvenir aux besoins de nos familles, et de rendre disponible le riz à tout moment sur le marché.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans la mise en œuvre de ce projet ?
En terme de difficultés nous pouvons citer: celui de trier et débarrasser le riz moulu de grains de sable, nous n’avons pas encore l’équipement nécessaire. D’autres équipements également nous manquent afin de fournir un bon produit au finish, tels que l’étuveuse, l’épierreuse, le calibreur, vanneur, balance, emballage pour ensachage et infrastructure de stockage (magasin).
Vous avez bénéficiez du soutien financier du PASA. Est-ce que ce soutien a été bénéfique pour vous ? Si oui, en quoi ?
bien-sûr, le financement reçu du PASA est beaucoup bénéfique. Les déplacements nous sont facilités avec le tricycle que nous avons acquis ; cela nous permet d’aller facilement chercher le produit chez l’agriculteur et amortir nos coûts de transport. Nous allons également plus facilement dans les différents marchés pour l’écoulement de nos produits. Nous avons acquis aussi une décortiqueuse de riz et cela nous permet de gagner non seulement du temps mais aussi d’améliorer nos bénéfices. Nous arrivons aussi à mieux et vite satisfaire nos clients.
Regrettez-vous avoir choisi de faire dans l’entrepreneuriat agricole? Si oui, pourquoi ? Si non pourquoi ?
Non, nous avons de profit dans ce que nous faisons déjà et des jeunes aussi trouvent du travail avec nous.
Quel est le chiffre d’affaire que vous faites par an ?
Notre chiffre d’affaire va de deux à trois tonnes de vente de riz par semaine, soit 300 000 F X 52=15 600 000 par an.
Aujourd’hui, l’un des défis des jeunes entreprises togolaises, c’est la qualité du produit. Pouvez vous nous rassurer de la qualité du riz de votre centre ?
La qualité de notre riz est moyennement bonne et d’ailleurs notre riz est très apprécié par la population.
Quelles sont vos attentes par rapport au PASA et vos perspectives d’avenir ?
Nous souhaitons plus d’équipements pour une chaine complète de production de riz de meilleure qualité ; ainsi notre vision porte sur l’amélioration de la production, créer plus d’opportunités d’emplois aux jeunes.
Comment vous vivez la crise due au Coronavirus ? A-t-elle des répercussions sur vos activités quand on sait à cause cette crise vous êtes bloquée à Lomé ?
La situation de Corona virus nous cause déjà beaucoup de mévente, les déplacements étant limités actuellement, les clients se font rares.
Quel est votre quotidien dans le domaine de transformation du riz ?
Nos activités se résument en : achat du riz paddy, cuisson, séchage, tamisage, mouture, trie, calibrage et vente.
Quel conseil pour les débutants dans l’entrepreneuriat agricole, surtout à vos sœurs qui hésitent à se lancer dans l’entrepreneuriat notamment agricole ou dans la transformation i riz ?
A nos sœurs nous disons qu’il faut du courage, de la détermination car avec l’entrepreneuriat, le gain est assuré et on est autonome.
Si vous devriez lancer un appel aux dirigeants du Togo, que leur diriez-vous ?
A l’endroit des Autorités, nous les remercions pour les efforts qu’ils ne cessent de faire à l’endroit de la population ; nous les prions de bien vouloir créer les conditions adéquates pour soutenir l’entrepreneuriat car cela peut résorber rapidement le chômage et contribuer à l’autonomisation de la femme.
Propos recueillis par Jean-Claude, Directeur de l’agence Panafricaine de presse et de communication (APC NEWS) dont le site officiel est www frique-News