Comment rendre l’éclairage public durable et efficient ? C’est le sujet au entre d’une rencontre d’échange ce mercredi 20 février 2019 à Sokodé entre les responsables du CGREP, les collectivités locales et les préfets de la région centrale.

En effet, cette rencontre se situe dans le cadre de la tournée nationale initiée par le Comité de Gestion de l’éclairage Public (CGREP). Objectif, associer les différents acteurs impliqués dans la gestion de l’éclairage public au Togo, dans la recherche de solutions pour une gestion durable, efficiente et Perrine de l’éclairage public. Après les régions de la Savane lundi et la Kara mardi, c’est le tour de la région Centrale d’accueillir, la délégation du CGREP conduite par son président Abbas Abdoulaye, pour échanger avec les différents acteurs impliqués dans la gestion de l’éclairage public au Togo. C’est le Préfet de Tchaoudjo, Colonel Monpion Matiéïndou qui a personnellement présidée cette rencontre d’échange en présence des autres collègues de la Région de la Centrale, des collectivités locales et responsables du CGREP. Il a dans son mot introductif, félicité l’initiative avant d’inviter les participants à une participation active aux travaux de la rencontre « pour une meilleure compréhension des procédures de gestion liées à l’éclairage public » a-t-il confié les participants. Il a ensuite précisé l’importance de l’éclairage public dans le développement des collectivités locales et l’épanouissement des populations avant de rappeler la volonté des premières autorités togolaises notamment le chef de l’État, à offrir l’électricité à toutes les contrées du Togo.

Après le discours d’ouverture du préfet, le président du Comité de Gestion des Redevances de l’éclairage public, Abbas Abdoulaye a pris place pour faire un bref bilan du comité depuis sa création il y a 8ans avant de rappeler la mission du CGREP qui consiste à aider à la répartition des fonds de la redevances, à faire des propositions pour l’extension et la maintenance des ouvrages de l’éclairage public. Ainsi depuis sa création, les redevances sont estimées à 10 milliards 400 millions et la CEET a recouvré un peu plus de 9 milliards 300 soit plus de 90% des redevances. Et selon lui le constate est clair. Malgré ces 10 milliards 400 millions de redevances, il y a des localités qui n’ont pas encore d’éclairage public et certains lampadaires publics ne fonctionnent plus par faut de maintenance de l’ouvrage. Pire, on enregistre plus de 9 milliards d’impayés de ces redevances. Ce qui oblige la CEET qui fait désormais face au fait que la CEB ne la fournit plus de l’énergie, menace de couper l’éclairage public. Il ressort des projections que si rien n’est avec les impayés, d’ici 5 ans, il y aura plus de 23 milliards d’impayés et dans 10 ans plus de 50 milliards. C’est ce qui justifie cette tournée nationale d’échange du CGREP avec les collectivités locales et les préfets afin de trouver une solution à proposer au gouvernement pour pallier au risque d’une éventuelle coupure de l’éclairage public au Togo.

Il convient de rappeler que c’est en 2011 que le gouvernement a institué la redevance de 1fcfa sur chaque consommateur et 2fcfa pour les industriels pour soutenir le gouvernement à accompagner les collectivités territoriales dans le payement des factures de l’éclairage public, faire les extensions dans les quartiers de chaque ville, et assurer la maintenance de ces Éclairages Publics(EP). Malheureusement, les collectivités territoriales en dépit du coût dérisoire, éprouvent des difficultés à payer les factures des 1fcfa de ces EP. Cette rencontre avec les préfets et les collectivités locales permettra à termes d’envisager des nouvelles perspectives pour favoriser une gestion efficaces et durable de l’éclairage public à travers le pays et surtout continuer les extensions et la maintenance des ouvrages.

Après cette étape de la région Centrale, le rendez-vous est pris pour la région des Plateaux et la maritime pour le même exerce.

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