
Au Togo, convaincu depuis son arrivée au pouvoir que l’émergence et le développement de son pays peuvent passer que par la transformation sur place de ses matières premières, le président Faure Gnassingbé a mis une politique qui place au centre de ses priorités l’implantation des usines et industries de transformation aussi bien des matières premières mais également des produits agricoles. Cette politique se traduit en fin dans la réalité.
En effet, dans cette dynamique, le Togo mise sur toutes les filières. Aucune n’est laissée de côté. Longtemps à la traîne, la filière Karité a été revitalisée faisant du Togo, le septième pays producteur d’amande de karité au monde avec 25 000 tonnes chaque année dont une bonne partie était destinée à l’export, à l’état brut et une infine partie transformée sur place grâce à la Nouvelle industrie oléagineuse du Togo (Nioto). Ainsi, avec sa politique de transformation de masse des matières premières sur place, une nouvelle usine de transformation des noix de Karité est installée à Gbatopé au sud du pays pour le bonheur des milliers d’acteurs de cette filière. Objectif, encourager la production biologique et équitable des ressources nationales avec un volume de production annuelle de 4 300 tonnes pour un chiffre d’affaires annuel de 7 000 000 d’euros, plus de 4,6 milliards de francs.
Le gouvernement togolais conformément à la feuille de gouvernementale, vise à créer des industries extractives et de transformation à grandes échelles. Il ambitionne également de faire de l’agriculture togolaise, un moteur de croissance et de création d’emplois. La plateforme industrielle d’Adetikopé regorge déjà en son sein des unités de transformation agroalimentaires. Une véritable opportunité pour le secteur Soja en plein essor dans le pays. Ces unités de transformation peuvent absorber environ 240 000 tonnes par an dans l’usine de transformation du soja pour des produits finis comme l’huile de soja comestible, des gâteaux déshuilés, ou encore la lécithine.
Il en est de même pour l’ananas, avec plus de 44 000 tonnes produites en 2022. Elle est transformée en jus bio par l’usine « Jus délice » qui dispose d’une capacité de traitement de 08 tonnes par jour. Les produits agroalimentaires ne sont pas les seuls concernés par la dynamique de la politique de transformation sur place des matières premières. Le coton, principal produits au Togo est aussi transformé au niveau de la filière textile de la PIA. Une énorme opportunité pour les cotonculteurs pour l’écoulement de leur production. La sidérurgie quant elle n’ est pas en marge de la politique de transformation souhaitée pour Faure Gnassingbé. Ainsi, une de transformation d’aluminium recyclée est implantée à Lilikopé (45 km au nord de Lomé). Elle dispose d’une capacité de production de 4 000 tonnes par an et entend atteindre une capacité de 2 000 tonnes de fonte d’aluminium produites par mois.
En tout état de cause, la dynamique de transformation des matières premières est sur les bons rails sous le leadership et la clairvoyance du président Faure Gnassingbé.