Suite à la décision du gouvernement le vendredi 03 avril de limiter le nombre de passagers dans les voitures et d’interdire les deux roux et tricycles de transporter les personnes, une folle politique s’est emparé des populations notamment des transporteurs. Toujours à l’écoute de sa population, le gouvernement togolais a décidé de suspendre cette mesure jusqu’au 11 avril en attendant les mesures d’accompagnement.
En effet, considéré comme un secteur à haut risque de propagation du Coronavirus, le gouvernement togolais dans le souci de lutter contre la produit de ce virus avait pris la décision de restreindre un certains le nombre de passagers dans les véhicules d’une part et d’interdire d’autre part aux engins à deux roux et aux tricycles de transporter dans le grand Lomé. Le grand Lomé étant au vue de la situation et des données comme le foyer de la pandémie au Covid19 dans le pays. Ainsi, en attendant de mettre en place toutes les mesures d’accompagnement à tous ceux qui seront impactés négativement par cette décision, le gouvernement togolais a décidé de remporter l’entrée en vigueur de cette décision au 11 avril prochain.
«En attendant que les mesures d’accompagnement prises en vue de soutenir les différentes couches vulnérables et socioprofessionnelles concernées ne soient effectives, le Gouvernement suspend jusqu’au 11 avril 2020 l’application des mesures précédemment annoncées le 04 avril concernant le secteur des transports urbains.» indique le communiqué du gouvernement rendu public ce dimanche. Cette décision du gouvernement vient confirmer encore une fois la volonté du gouvernement d’être à l’écoute des préoccupations afin de ne laisser personnes de côté dans cette lutte comme l’avait dit le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé dans son discours à la nation mercredi dernier.
Il faut rappeler que déjà cette mesure restrictive de certaines activités dans le secteur des transports avait provoquer la colère des taxi-moto communément appelés Zemidjan dans la ville de Kara, à 420 km de Lomé. Ville d’origine du chef de l’État Faure Gnassingbé et fief du parti au pouvoir UNIR.