Dans le cadre des préparatifs de la présidentielle dont le corps électoral est convoqué pour le 22 février prochain, le Président de la République Faure Gnassingbé a eu une audience et des échanges avec les présidents des Institutions de la République ce vendredi 13 décembre 2019 pour faire le point sur l’état d’avancement du processus électoral.

En effet, au cours des échanges avec les responsables des institutions de la République, le chef de l’État, a instruit le gouvernement de prendre les mesures pour évacuer le seul point restant du reliquat de la feuille de route de la CEDEAO, la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Cette décision fait suite à la volonté du chef de l’État de mettre en œuvre toutes les recommandations de la feuille de route de la CEDEAO du 31 juillet 2018. Laquelle feuille de route recommandait fortement la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Une institution en laquelle beaucoup d’acteurs politiques de l’opposition n’ont plus confiance et dont les décisions sont souvent objet de critiques. Elle est généralement taxée à tor ou à raison par l’opposition d’être à la solde du pouvoir de Lomé. Ainsi, soucieux de la transparence du prochain scrutin prévu pour le 22 février 2020 pour le compte du premier tour, il était donc indispensable pour le chef de l’État de veiller à ce que cette institution soit récompensée afin que la crédibilité des résultats de la présidentielle ne souffre d’aucune contestation.

Le renouvellement de la Cour Constitutionnelle, vise également à la rendre conforme à la dernière reforme de la loi fondamentale de la République intervenue le 08 mai et promulguée le 15 mai dernier. « A l’issue des échanges, le Président de la République a instruit le Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour le renouvellement de la Cour Constitutionnelle conformément aux réformes constitutionnelles et institutionnelles du 15 mai 2019 en attendant la mise en place du Sénat et la désignation par cette institution des membres restants », précise ce communiqué du gouvernement. La rencontre a également permis au gouvernement de faire le point des préparatifs du scrutin du 22 février prochain au chef de l’État ainsi les dispositifs mis en place pour assurance la transparence dudit scrutin. « Le Gouvernement a fait part des mesures et initiatives déjà engagées pour traduire sa volonté d’ouverture et de décrispation ainsi que le souci de garantir un processus électoral consensuel et inclusif et des élections démocratiques, transparentes et crédibles » lit-on dans le communiqué rendu public à l’issue de ces échanges avec les responsables des institutions de la République.

Il faut noter également que toujours pour marquer son ouvertures et la recherche de transparence du prochain scrutin, le gouvernement a décidé de mettre en place un comité de suivie des préparatifs  de ce processus. « il a été mis en place un comité de suivi qui permet aux acteurs politiques d’échanger et d’apporter leurs contributions en vue du bon déroulement du processus électoral. », note-t-on également dans ce communiqué du gouvernement.

Il convient de rappeler que pour la présidentielle du 22 février prochain, déjà 13 annonces de candidature ont été faites en ce jour. La période de dépôt dossiers  de  candidature est fixée par la CENI du 27 décembre 2019 au 08 janvier 2020. Tout se précise donc pour la tenue du prochain scrutin présidentiel au Togo.

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