
Interrompu le 23 mars dernier puis suspendu aux directives de la CEDEAO qui devrait sauf surprise définir une feuille de route de sortie de crise aux protagonistes de la crise politique togolaise, la date d’une nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue inter-togolais serait désormais connue. Toutefois, cette troisième ronde des discussions entre les facilitateurs et les protagonistes ne sera pas pour une résolution de la crise mais pour recueillir les propositions de sortie de crise des uns et des autres.
Selon nos informations obtenues de sources sûres, il y aura une nouvelle rencontre entre les facilitateurs de la CEDEAO désignés pour la médiation dans le crise togolaise à savoir Nana Kufo-Addo, Président de la République du Ghana et Alpha Condé, Président de la République de Guinée et les protagonistes de la crise togolaise à savoir pouvoir et opposition notamment la C14 . La date pour le moment retenue pour cette rencontre est le mercredi 27 juin prochain.
A en croire la même source, il serait possible qu’au cours de cette rencontre du 27 juin prochain qui servira en fait de concertation avec les différentes parties de la crise afin de permettre aux facilitateurs de rassembler les informations et formuler des proposition à soumettre à la commission de la CEDEAO en vue de la définition d’une feuille de route, il serait possible que d’autres acteurs autres que la C14 et le gouvernement, soient aussi consultés. Il s’agit par cette démarche, d’avoir le point de vue des différents acteurs ayant des propositions à faire pour la résolution de la crise d’une manière plus concertée et inclusive.
Il faut noter que selon la même source et contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la CEDEAO ne va rien imposer aux togolais qui soit contraire aux normes mais l’organisation sous-régionale s’impliquera en respectant la souveraineté, la légalité et la légitimité dans la sous-région ouest Africaine.
Rappelons que la crise togolaise dure depuis le 19 Août dernier et a eu beaucoup d’impacte sur l’économie du pays selon les indications du FMI.