Les choses semblent tournées mal et très mal pour les responsables de la Société SAMARIA comme c’est d’elle qu’il s’agit dans l’affaire dite d’extraction de sable qui causerait des dégâts aux riverains du quartier Novissi à Devego dans le canton Baguida, la première capitale togolaise.
En effet, avec l’arrêt provisoire des travaux sur le site situé sur le pont de Devego le 30 juillet dernier par le premier responsable de l’ANGE afin d’apaiser les populations, les choses semblent toujours être compliquées. Les populations après leur ras-le-bol devant les caméras et micros des hommes de média le dimanche 16 août dernier pour exiger un arrêt définitif des travaux qui les plongent dans un désastre, le Maire de la Commune de Golfe 6, Koffi Dagbovi a trouvé juste des mots pour empirer la situation car, selon ses déclarations lors d’une visite de prospection 24 heures après leur sortie médiatique, « le domaine où se fait l’extraction est une réserve administrative et une zone non approuvée pour habitation », avait-il déclaré. Ce récit qui a fait vents et marées dans la presse togolaise laisse indifférent les populations contre une quelconque discussion et résolution de la crise au sein de cette commune.
« Si nous avons acquis des parcelles de terrain dont nous disposons des reçus de vente et même des contrats de vente sont remis en cause par l’autorité locale, c’est un peu grave » a pesté un des riverains qui a voulu garder l’anonymat avant d’ajouter « nous sommes tous mobilisés et nous attendons la suite qui sera réservée à ce dossier, car même étant étrangers, c’est avec de l’argent que nous avons acheté nos terrains et nous avons le droit de réclamation ».
Selon nos informations, une rencontre s’est tenue le mardi 25 août passé à la mairie de Baguida entre le Maire, certains chefs traditionnels et de quelques personnes ressources pour trouver un terrain d’entente afin de permettre à la société SAMARIA de reprendre ses travaux.
Pendant que les déclarations de l’élu local suscite grincements de dents chez les victimes, est-ce vraiment possible une conciliation pour une reprise prochaine des travaux ? Même si le Directeur de la Société SAMARIA envisage un apaisement, tout porte à croire que les travaux vont beaucoup peiner à reprendre.
Nous y reviendrons !
La rédaction