
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord politique historique du 26 mai 2010 qui marque la paix des braves entre le pouvoir de Lomé et l’opposant historique du Togo, Gilchrist Olympio, le président togolais Faure Gnassingbé et le président de l’UFC Gilchrist Olympio se rencontrent périodiquement pour échanger sur les grandes questions qui minent le pays. C’est dans ce cadre que les deux hommes se sont rencontrés il y a environ trois semaines.
En effet, l’objectif de cette rencontre était de faire une évaluation de l’accord intervenu en 2010. Et selon nos informations, les deux hommes ont au cours de cette rencontre, abordé plusieurs questions de l’heure. Il s’agit entre autre de la nécessite de l’effectivité de l’alternance notamment, l’alternance pacifique au Togo, la nécessité d’opérer rapidement les réformes politiques conformément à la feuille de route de la CEDEAO, la question de la représentation de l’UFC au sein de la CENI, la nomination des personnalités de l’opposition à la tête des préfectures, des missions diplomatiques et des sociétés d’Etat dans le souci d’apaisement et d’inclusion sociale comme prévu dans l’accord du 26 mai 2010 entre l’UFC et le RPT aujourd’hui UNIR. Cette rencontre entre Gilchrist Olympio et Faure Gnassingbé a permis au leader historique de l’opposition togolaise depuis une soixantaine d’années de reposer sur la table, l’épineuse question de la répartition équitable des richesses du pays qui, seraient l’apanage d’une minorité de personnes qui s’accaparent des richesses du pays. Il s’agit pour le Leader de l’UFC, à travers cette question de répartition équitable des richesses du pays, de lutter contre les disparités sociales dans le pays qui sont à l’origine du mécontentement des populations et des revendications sociales souvent récupérées par les hommes politiques pour assouvir leurs intérêts.
Si sur la plupart des sujets discutés au cours de cette rencontre, les deux hommes ont convenu de les renvoyer à plus tard à cause de la situation politique actuelle du pays, la question relative à la recomposition de la CENI qui impliquerait le départ du représentant de l’UFC de cette institution en charge de l’organisation des élections et qui bloque la désignation des représentants de la l’opposition parlementaire pour siéger à la CENI, les deux hommes selon nos informations, n’auraient pas trouvés de compromis. Car, le leader de l’UFC n’aurait pas accepté de retirer son représentant à la CENI en évoquant le respect de la loi qui donne droit à son parti au titre de parti parlementaire d’être représenté à la CENI.
C’est donc, ce désaccord de vue relatif relativement à cette question de la représentation de l’UFC à la CENI qui a été très vite requinquée et diffusée comme une mésentente entre Faure Ganssingbé et Gilchrist Olympio et qui aurait entraîné un supposé malaise du leader de l’UFC et évacuer vers la France. Information d’ailleurs démentie par le parti UFC à travers un communiqué de presse publié par la cellule de communication du parti.