
Engagés en première ligne de lutte contre la pandémie de la Covid19 depuis quelques six mois maintenant, les agents des centres et districts impliqués dans la gestion, observent un mouvement d’humeur spontané depuis ce lu du matin. Objectif, réclamer l’amélioration e’de leurs conditions de vie et de travail. Le mouvement d’humeur déclenché va continuer ce, jusqu’à satisfaction.
En effet, après une première action le 12 avril 2021 sans satisfaction, les acteurs des centres et districts impliqués dans la gestion de la pandémie Covid-19 sont mécontents et ne comprenant pas pourquoi le ministère de la santé reste muet sur leur condition de vie et de travail. Ce mouvement d’humeur vise donc à se faire entendre. Car depuis la nouvelle réorganisation des activités des équipes d’intervention rapide (EIR) sur le terrain au mois de novembre 2020, le travail devient de plus en plus énorme et pénible, font savoir les responsables. Devant les cas de contamination sans cesse croissant, les acteurs des centres et districts impliqués dans la gestion de la pandémie Covid-19, refusent aussi de leur côté, d’être des boucs émissaires. Eux, en plus de leurs tâches quotidiennes, ils assurent la pérennité des activités COVID partout ou besoin sera avec d’énormes risques.
Face à la situation, ils observent un mouvement d’humeur qui vise à attirer l’attention du ministère de la santé sur leur cas. «A l’heure actuelle, nous sommes endettés pour survivre», renseigne un homme en blouse sous le couvert de l’anonymat. Et de préciser « Nous ne pourrons continuer le travail à condition qu’on donne les moyens de le faire (…) ».
A travers leur mouvement d’humeur débuté ce lundi et qui se poursuivra, ils veulent réclamer le non-paiement des primes pendant 6 mois. Car, depuis novembre 2020 à ce jour, rien n’est payé à ses hommes et femmes qui sont chargés du suivi de voyageurs, des cas contacts, les cas confirmés isolés à domicile.
Concrètement, expliquent nous font savoir ses hommes en blouse, il s’agira d’une cessation de toutes activités de l’équipe d’intervention rapide (EIR) dans le cadre de la pandémie.
Dans leur revendication, ils exigent : la motivation du personnel EIR, à travers des primes mensuelles régulière ; la fourniture des moyens de communication au personnel par l’octroi de crédit de communication ; doter le CHU SO, une ambulance médicalisée pour le transfert d’urgence des cas confirmés oxygeno dépendants ; assurer le déplacement des équipes sur le terrain pour le suivi et l’investigation : au moins 2000F par jour par personne ; assurer les frais du téléphone : Au moins 2000F par jour par personne et la motivation les acteurs pour les risques encourus et pour l’utilisation des heures hors services : 50000 F par mois par personne.
Encadrés/DESCRIPTION DES TÂCHES
1-EQUIPE DE SUIVI DES VOYAGEURS ET DES CAS CONTACT ELARGIE A LA PEC A DOMICILE
– Suivi de cas contacts : tous les contacts sont automatiquement appelés par téléphone avec les visites à domicile.
– Suivi des voyageurs testés positifs : consiste à faire les appels téléphoniques pour localiser le lieu de résidence de chaque cas avant de faire la visite
– Investigation : il s’agit d’appeler tous les cas positifs, les visiter et les interroger par rapport à leur relation avec les autres.
– Désinfection : cette désinfection se réalise en se déplaçant avec l’appareil pulvérisateur. Ce qui nécessite la location d’un taxi
– Prise en charge des cas positifs à domicile : les appels sont d’abord émis pour tous les cas, les rendre visite, étudier sur leur éligibilité, les donner les médicaments, les rendre visite régulière pour s’assurer de leur état de santé et voir s’ils respectent les mesures de confinement.
– Élaboration des rapports
-Difficultés :
– coût d’appel élevé (Moyen de communication insuffisant)
– réticences de certains patients à accepter leur résultat
– Travail supplémentaire : obligation de travailler à des heures hors service pour pouvoir trouver les cas.
– pas de moyen de transport
– insuffisance du matériel de protection : masques N95, solution hydro alcoolique….
-engorgement des hôtels : prise en charge systématique des cas à domicile.
-Manque de personnel pour la gestion des données.
2-EQUIPE EIR DES FS ET DES CHU
-Investigations et prélèvements des cas suspects en hospitalisation au CHU (tous les services)
-Prélèvements du personnel en contact avec des cas confirmés au CHU
– Transport des cas confirmés DCD, dans une chambre, proche de la morgue du CHU S.O avant leur enterrement.
– les difficultés que nous éprouvons
-Retard dans le transfert des cas confirmés vers CHR LC entraînant parfois des décès par défaut de soins après dépistage.
-Résistance ; Agressivité verbale voir physique des accompagnants des cas confirmés envers le personnel EIR lors des transferts de leur parent vers le CHR LC.
-Manque de moyens de communication (communication au propre frais du personnel de l’EIR) au personnel de prise en charge du CHR LC.
3- LES GESTIONNAIRES DES DONNEES
– Appel des cas confirmés pour leur répartition aux équipes de suivi et d’investigation
– Appel des cas confirmés pour la demande des informations complémentaires aux listes linéaires.
-Appel des cas confirmés pour la demande des informations complémentaires aux listes linéaires
– Attribution des numéros EPID aux cas suspects, contacts et confirmés
– Rapport des activités journalières
– Gestions des bases de données des suspects, contacts et confirmés à la COVID-19
Nous y reviendrons