
Pour lutter contre le taux élevé de chômage et de sous-emplois des jeunes, l’agriculture, jadis négligée par les jeunes, reste un des moyens les plus sûr. En vue de faciliter le retour des jeunes vers ce secteur primaire, pilier de tout développement, le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (Paeij-SP) a été mis en place par les pouvoirs publics.
En effet, il s’agit pour les dirigeants togolais de mettre en place un mécanisme pour favoriser la promotion de l’entrepreneuriat dans le secteur agricole qui reste le secteur le plus porteurs et le plus promoteur. Et c’est surprise que les résultats actuels viennent conforter les pouvoirs publics que cette initiative a été bien réfléchie. Ainsi, selon les données publiées par les coordonnateurs du projet, l’on note que 12 Petites et moyennes entreprises (PME) structurantes ont accès au financement bancaire ; 14 200 producteurs ou éleveurs (dont 40% de femmes) et 1 000 groupements ont accès au financement et 05 centres de formations équipés intègrent les nouveaux modules de formation. Mieux, les revenus des bénéficiaires du projet ont été accrus de 25% et 200 femmes dans 21 villages vulnérables bénéficient de financement et d’équipement pour leurs activités génératrices de revenus.
De 2016 à 2020, 35 000 emplois permanents ont été créés contre 19 600 prévus sans oublier les 121 000 emplois temporaires engendrés. Depuis sa création jusqu’en juin 2019, 3,2 milliards de francs CFA ont été octroyés aux jeunes entrepreneurs nationaux, sur une prévision de 5,3 milliards (jusqu’en 2020), soit un taux de réalisation de 61,01%. Au même moment, 420 jeunes ont été formés et insérés dans les chaînes de valeurs agricoles et clusters agro-industriels, sur 1200 initialement prévus. 16 PME et 774 jeunes de ces chaînes et clusters ont été financés. Dans le courant de l’année 2020, 5 650 primo-entrepreneurs ont été accompagnés dans la réalisation de leurs projets d’entrepreneuriat agricole.